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- Le Contrat | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Le Contrat John Grisham Robert Laffont 19 avril 2012 382 pages traduites par Johan-Frédérik Hem Guedj Thriller Chronique 13 mai 2020 Dans le monde du lobbying et des consultants en communication, aux USA, vous trouverez des groupes dont la mission est de faire élire à des postes de juges, des personnes souvent jeunes sans réelle expérience, manipulables, chrétiennes extrémistes, inattaquables sur le plan personnel, conservatrices proches des grandes entreprises, contre les procédures en civil visant à protéger les consommateurs et les citoyens. Ainsi, le paysage juridique américain en est transformé grâce à ces hommes (et ces femmes moins nombreuses), aux ordres de l'ultralibéralisme. Les sujets sur lesquels ils ne transigent pas sont : l'interdiction de l'IVG et du mariage homosexuel, la censure des progressistes, des opposants aux armes à feu et à la peine de mort, la promotion de la fermeture des frontières, et la défense de certains fondements passéistes du mode de vie américain. Toutes les méthodes de contrôle de l'opinion publique sont utilisées avec une indignité insupportable. Ainsi les campagnes et tournées d'élections des juges sont financées par des grands empires commerciaux et la justice se retrouve entre les mains des plus riches. Ajoutez à cela, une séparation de l'Eglise et de l'État inscrite dans la loi et la constitution mais non appliquée au quotidien, et vous pouvez commencer à avoir très peur. Ce thriller est paru en France en 2012 : aujourd'hui cette évolution déviante de la société ultra capitaliste américaine touche plusieurs pays, plusieurs démocraties occidentales. La France est infectée par cette épidémie, chaque jour la liberté et l'indépendance de la justice, par rapport à l'État et les grands groupes, sont mises à mal par les nouveaux amendements et lois. L'égalité des droits est bafouée. Nous nous dirigeons vers une société où la santé, la justice seront accessibles aux plus aisés et fermées au commun des citoyens. Ce thriller caustique, terrifiant, prédicateur, en plus de reprendre le thème traité magistralement dans le film Erin Brockovich, la pollution des eaux par des grandes entreprises irresponsables et criminelles, complète le tableau par la description des rouages et des coulisses de l'élection des juges, (qui en soit est une aberration), des recours collectifs, des cabinets d'avocats petits et grands, du quotidien des milliardaires propriétaires de multinationales et de leurs victimes broyées, courageuses, oubliées. John Grisham fait ainsi un portrait sans concession, dans ce thriller politique et judiciaire, du monde des affaires, souhaitant s'offrir des sièges au sein des Cours suprêmes, partout sur le territoire américain. Page 264 : « Il prend pour cible des juges [...], des juristes humains et modérés, qui prêtent une oreille favorable aux droits des travailleurs, des consommateurs, des citoyens victimes de la négligence d'autrui, des défavorisées, et des accusés. Le principe même de la loi était de protéger les membres les plus faibles de notre société. En règle générale, les riches ont de quoi se prendre en charge. Le monde des affaires, par le truchement d'innombrables organisations, coordonne une vaste conspiration en vue de modifier radicalement notre système judiciaire. Pourquoi ? Pour protéger ses intérêts. Comment ? En barrant l'entrée des salles d'audience, en limitant la responsabilité des entreprises malhonnêtes, des médecins négligents, des hospices indignes, des compagnies d'assurance arrogantes...La triste liste n'avait pas de fin. » Un scénario au cordeau d'une grande efficacité et clarté, un hommage aux victimes et leurs défenseurs, un signal d'alarme que nous ne pouvons plus ignorer. Un roman très actuel, malheureusement.... Une claque afin de nous réveiller rapidement... Quatrième de couverture Dans une salle de tribunal surchauffée, douze jurés rendent un verdict historique : l'entreprise Krane Chemical est lourdement condamnée pour avoir empoisonné l'eau d'une ville et provoqué des cancers mortels par dizaines. C'est le triomphe du Bien sur le Mal... Cependant Cari Trudeau, propriétaire de Krane Chemical, est prêt à tout pour que le jugement en appel tourne en sa faveur. Même à manipuler la Cour suprême du Mississippi. L'instrument de sa machination se nomme Ron Fisk. Aussi séduisant que naïf, ce gentil père de famille accepte imprudemment le financement de sa candidature au poste de juge à la Cour suprême. Mais bientôt Ron comprend ce qu'on lui demande en échange de sa compromission... Une mécanique subtile et perverse, une plongée dans les recoins les plus sombres de l'âme humaine... Le nouveau thriller de John Grisham a la dureté d'un diamant noir. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs
- L'Oiseleuse de la Reine | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires L'Oiseleuse de la Reine Isabelle Duquesnoy Verso Le 27 septembre 2024 480 pages historique Chronique 30 décembre 2024 L'Oiseleuse de la Reine est le livre 1 de la saga Le Château des soupirs. "En mémoire de Lara, ara chloroptère qui vécut trente-sept ans, et me procura autant de bonheur que de cicatrices sur les bras " Quelle chance pour nous que cet oiseau fit partie de la vie de l'autrice, lui inspirant un peu de ce beau roman où les volatiles de toutes espèces et de tous ramages entourent une héroïne des plus étonnantes et attachantes ! En effet, la belle Liselotte se situe sur la frontière fragile, quoiqu'infranchissable en apparence, entre les roturiers et la noblesse. De ce fait, bien des péripéties jalonneront le parcours de cet être hors norme et inclassable. Ainsi, en ce premier tome, se propose-t-elle de nous conter dans son manuscrit ses aventures depuis 1786, année de son mariage avec le vieux baron Casimir de Beaupré, échappant de peu à sa mise sur le trottoir par son propre frère, suite au décès inattendu de leurs parents. On est bien peu de chose, lorsqu'on est une femme en ces temps de pré-Révolution, quelque soit sa place dans la hiérarchie sociale ! Notre amie va vite l'apprendre, mise au pas par le barbon dès le lendemain matin de leur noce. Situation insupportable pour nous aujourd'hui et qui, pourtant aux yeux de Liselotte, n'est pas si calamiteuse. Entre la peste et le choléra... Obligée de donner un héritier à son époux, elle doit supporter ses assauts répétés ainsi que la présence cauchemardesque d'un ara géant, Lara, au bec acéré et à la jalousie ombrageuse. Cependant, auprès du vieux grognon, elle apprend également les rudiments du métier d'oiseleur. Et ceci sera une bénédiction à l'avenir car le mari ne rajeunit pas, les vents tournent en défaveur de la noblesse et du clergé aux privilèges inouïs alors que le peuple affamé est de plus en plus furieux d'être si lourdement imposé. L'autrice donne des renseignements pratiques extrêmement illustratifs en bas de page comme le fait, par exemple, qu'un pain coûtait l'équivalent de 56€ en 1789 ! L'on comprend immédiatement la rage qui enfle année après année. Liselotte va devoir en permanence jouer sur les apparences, s'adapter aux incidents ou tragédies qu'elle rencontre. Elle se métamorphose sous nos yeux aidée en cela par une amie de son époux, proche de Marie-Antoinette, et d'un mystérieux étranger venu du Siam, expert dans l'art de séduire son monde et de prendre soin des nombreux oiseaux du domaine de Beaupré. Peu à peu, ce dernier capture le cœur de la baronne si ce n'était certains lieux obscurs du parc et certaine silhouette de femme en bleu qui l'inquiètent encore. Mais, notre héroïne ne va pas pouvoir s'interroger longtemps, les évènements se précipitent, l'Histoire est en marche.... L'Oiseleuse de la Reine est née, pourra-t-elle survivre à la Révolution.... J'ai beaucoup aimé ce récit nous plongeant avec un luxe de détails et un beau réalisme dans le quotidien d'un domaine tel que celui de Beaupré en cette fin du 18e siècle, choisissant de mettre en scène une jeune femme à la croisée entre deux mondes, entre deux civilisations. Fin d'une époque où tout peut advenir, où l'instinct de vie et l'à propos doivent être de mise. Merci à l'autrice pour ce premier opus. Le second paraîtra en 2025. Quatrième de couverture Isabelle Duquesnoy vous ouvre les portes du CHÂTEAU DES SOUPIRS, son ambitieuse saga féroce et charnelle, après le succès de L’Embaumeur et de La Redoutable Veuve Mozart. 1786. Pour échapper au couvent ou au bordel, Liselotte épouse le riche et vieux baron de Beaupré. Préoccupé de s’assurer un héritier, il impose à la jolie roturière ses assauts lubriques, tout en l’initiant aux usages de la noblesse et à l’élevage de ses chers oiseaux. Hélas, bientôt victime d’une crise d’apoplexie, Casimir de Beaupré laisse son domaine à l’abandon et sa femme sans ressources. Or la Reine, Marie-Antoinette, s’entiche de plumes portées par une amie de Liselotte et décide de lui en passer commande. La baronne entreprend alors de repeupler son domaine d’espèces exotiques et précieuses, autruche, perdrix rouge, cygne noir, perroquet géant, héron de capture… avec le soutien de Narong, un mystérieux étranger venu du Siam. Mais la colère du peuple éclate… Le paradis bâti par Liselotte, devenue oiseleuse, est menacé. Pourra-t-il survivre à la Révolution ? Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs
- Auteurs | EvanancesLittéraires
Biographies d'auteurs Classement par prénom et nom Choisissez votre auteur Isabelle Duquesnoy « Isabelle Duquesnoy est la sœur du tant regretté Jean Teulé. » Le Parisien Diplômée d’histoire et de restauration du patrimoine, Isabelle Duquesnoy est l’autrice de romans historiques à succès, salués par la critique et récompensés par de nombreux prix : Les Confessions de Constanze Mozart (applaudies et préfacées par le prestigieux Mozarteum de Salzbourg), La Redoutable Veuve Mozart (prix des Musiciens, 2021), L’Embaumeur ou L’Odieuse Confession de Victor Renard (prix du Roman Saint-Maur en Poche, 2018 ; prix Passeurs d’encre de Bayeux, 2018), La Pâqueline ou Les Mémoires d’une mère monstrueuse (prix Lire en Poche de littérature française, 2023), La Chambre des diablesses (grand prix littéraire de l’Académie nationale de pharmacie, 2023). La Redoutable Veuve Mozart est en cours d’adaptation audiovisuelle. Titres chroniqués L'Oiseleuse de la Reine Accédez aux chroniques historique
- Éva a lu pour vous | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Liste complète des ouvrages lus et chroniqués Faites votre choix (In)visible Sarai Walker Gallimard Série Noire Thriller 368 pages traduites par Alexandre Guécan Découvrir 1793 Niklas Natt och Dag Sonatine Thriller Historique 442 pages traduites du suédois par Rémi Cassaigne Découvrir 1795 Niklas Natt och Dag Sonatine Thriller Historique 496 pages traduites par Rémi Cassaigne Découvrir 1991 Franck Thilliez Fleuve Thriller & Polar 504 pages Découvrir 5 secondes Catherine Benhamou Des femmes Antoinette Fouque Roman 40 pages Découvrir 7m2 Jussi Adler Olsen Albin Michel, Thriller policier 624 pages traduites par Caroline Berg Découvrir 12 poèmes en escale Sylvia Schneider Les Presses Littéraires poésie 16 pages illustrées Découvrir 1794 Niklas Natt och Dag Sonatine Thriller Historique 544 pages traduites par Rémi Cassaigne Découvrir 1986 Sioux Berger De Borée Roman anticipation 235 pages Découvrir 22/11/63 Stephen King Albin Michel Suspense SF 934 pages traduites par Nadine Gassie Découvrir 66 histoires de Diable Roger Maudhuy De Borée Beau Livre 221 pages, version illustrée Découvrir A bout de nerfs James Barnaby De Borée Marge Noire Thriller 408 pages Découvrir
- Les Guerriers de l'hiver | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Les Guerriers de l'hiver Olivier Norek Michel Lafon Le 29 août 2024 448 pages historique Chronique 29 décembre 2024 Prix Renaudot des lycéens 2024 Prix Jean Giono 2024 Olivier Norek a parfaitement maîtrisé le virage littéraire, du genre polar à roman historique et biographique. Il a porté ce récit de guerre en lui pendant dix ans, a vécu avec en tête le visage de Simo Häyhä, la Mort Blanche, le légendaire snipper. Celui qui a abattu 542 russes au cœur de l'hiver finlandais, en 98 jours terribles, glaçants, lors d'une guerre qui n'aurait jamais dû avoir lieu. Ce n'est pas seulement l'histoire de Simo qu'il nous conte mais aussi le parcours épique, tragique, héroïque de ceux qui l'entouraient et de certains de ses ennemis, en face. Ce roman est évidemment un plaidoyer pour la paix car si une vérité absolue émerge de ces pages, comme de celles d'autres ouvrages traitant des grands conflits de l'Histoire, c'est qu'aucune raison évoquée par les dictateurs, dirigeants, présidents, pour entrer en guerre n'est valable. C'est toujours un misérable mobile à des crimes monstrueux, impardonnables. À travers les millénaires, la population civile, les hommes ou femmes envoyés sur les champs de bataille ont été sacrifiés sur l'autel du profit, de l'envie irrépressible d'argent, de domination, d'extension des terres, de la folie narcissique de certains dingues au pouvoir, prenant pour cibles des pays étrangers ou leur propre peuple, terrifié devant la paranoïa du chef suprême. "Tu as sûrement entendu parler des Enfers ? Là, c'est pareil, mais le diable lui-même ne comprendrai pas ce qu'il se passe ici." Soldat Tsurkin, armée soviétique, 150e division d'infanterie Satan, ici, est l'ignoble Staline, serial killer et génocidaire devant l'Éternel. Qu'il brûle à jamais ! Afin de couper le chemin aux troupes de Hitler dans un avenir proche, il décide que la toute jeune nation finlandaise doit être annexée en partie. Rien de plus facile, pense-t-il, la Russie est puissante, forte de son armée rouge, de sa technologie, de ses guerriers innombrables. En face, le petit pays de Simo Häyhä paraît être déjà fichu. Nation neutre de 22 ans, peu armée, elle est entraînée malgré elle, dans ce qui fut appelé la Guerre d'Hiver, (du 30 novembre 1939 au 13 mars 1940, soit 3 mois et 12 jours ). Olivier Norek s'attache, s'appuyant sur une documentation solide faite de témoignages, d'archives, d'interviews réalisées auprès de survivants ou de spécialistes, à nous conter en détails les évènements terrifiants qui se sont déroulés à Kollaa en Finlande mais aussi sur son isthme, en Carélie, et à Petsamo. Toute une région s'étendant des côtes de son golfe jusqu'au cœur de la Laponie. Il est difficile d'imaginer ce que furent ces 105 jours de guerre, ces vingt millions d'obus qui frappèrent la terre, le bruit assourdissant des chars d'assaut ou des bottes de ce million de soldats rouges déferlant sur ce minuscule pays qui eut le malheur de se retrouver sur le chemin de Staline. "Au cœur du plus mordant de ses hivers, au cœur de la guerre la plus meurtrière de son histoire, la Finlande vit naître une légende. La légende de Simo Häyhä, la Mort Blanche. Il y avait pourtant eu des jours heureux, une paix chérie. Il y avait eu un avant, un peu avant l'enfer." Qui est ce jeune paysan et qui sont ses amis ? Que vont-ils devenir tout au long de ce conflit ? Qui va-t-il rencontrer au cœur de la tourmente ? Comment va-t-il devenir ce snipper craint par tous les guerriers rouges, par Staline et ses généraux ? Quels sont ceux qui lui donnent les ordres ? Tous ces personnages nous deviennent familiers, pour certains proches, l'auteur multipliant entre deux scènes de guerre apocalyptiques et de batailles incroyables, des scènes touchantes ou cocasses, intimes et bouleversantes. Nous ressentons profondément les pertes, les deuils, l'absurdité de cette boucherie. Même du côté russe, nous comprenons que tous, quel que soit leur grade, sont les otages de Staline, s'attendant à être exécutés ou envoyés en camps de concentration sur ordre du dictateur. "Quand le feu d'artillerie russe, roulant et meurtrier se mettait en branle, des milliers de marteaux chauffés à blanc résonnaient avec fracas dans la tête des soldats finlandais. Un homme ricanait stupidement, un autre pleurait, hystérique." Erkki Polalampi, armée finlandaise, officier d'information sur le front de Kollaa Le récit de cette Guerre d'Hiver méconnue rappelle que rien n'est impossible à qui a le cœur vaillant, sans haine mais déterminé. Les armées rouges aux portes de la Finlande, il leur fallait se battre avec leurs maigres ressources, tout leur courage et leur intelligence. Histoire d'un héros, histoire d'un peuple, histoire intemporelle et légendaire digne des plus grands récits de la mythologie. Tous les romans de Olivier Norek sont des réussites, l'auteur totalement impliqué dans le message qu'il souhaite à chaque fois passer. Après "Entre deux mondes", que je qualifie de reportage de guerre dans la jungle de Calais, il signe un nouvel opus remarquable et incontournable alors que des fous jouent les va-t-en guerre, prêts encore à sacrifier la population civile et des jeunes gens considérés comme de la simple chair à canon. Gratitude, monsieur Norek. Quatrième de couverture Le nouveau roman événement d'Olivier Norek. " Je suis certain que nous avons réveillé leur satané Sisu . – Je ne parle pas leur langue, camarade. – Et je ne pourrais te traduire ce mot, car il n'a d'équivalent nulle part ailleurs. Le Sisu est l'âme de la Finlande. Il dit le courage, la force intérieure, la ténacité, la résistance, la détermination... Une vie austère, dans un environnement hostile, a forgé leur mental d'un acier qui nous résiste aujourd'hui. " Imaginez un pays minuscule. Imaginez-en un autre, gigantesque. Imaginez maintenant qu'ils s'affrontent. Au cœur du plus mordant de ses hivers, au cœur de la guerre la plus meurtrière de son histoire, un peuple se dresse contre l'ennemi, et parmi ses soldats naît une légende. La légende de Simo, la Mort Blanc. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs
- Éditeurs | EvanancesLittéraires
Éditeurs Liste et sites internet des maisons d'édition citées Sélectionnez un éditeur Verso L'Oiseleuse de la Reine En lire plus .. De Borée Le Secret de Miette En lire plus .. Albin Michel Le Japon éternel En lire plus .. Élan Sud Lettre de Pénélope à Homère En lire plus .. Michel Lafon Les Guerriers de l'hiver En lire plus .. De Borée Une vérité qui change tout En lire plus .. City Éditions Le livre oublié En lire plus .. Albin Michel Hygiène de l'assassin En lire plus .. des femmes Antoinette Fouque Bénie soit ma langue Journal intime En lire plus .. Albin Michel Stupeur et tremblements En lire plus .. La contre allée La Morelle noire En lire plus .. Michel Lafon Dans les yeux de Méduse En lire plus ..
- Cette nuit là | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Cette nuit là Linwood Barclay Belfond Noir 2 février 2011 438 pages, traduites par Marieke Surtel Thriller Chronique 18 juin 2017 Diabolique et addictif ! Impossible de lâcher ce thriller, le premier que je lis de cet auteur. Je me suis déjà renseignée pour trouver ses autres titres. Pourtant le début semble classique : Cynthia une adolescente sortie sans permission avec un mauvais garçon est retrouvée par son père Clayton Bigge saoule, et ramenée au bercail manu militari. Le lendemain matin elle se réveille après une nuit comateuse, mais elle est seule dans la maison, ses parents et son frère Todd sont absents. Elle s'invente des histoires pour ne pas s'inquiéter, part au lycée mais là elle apprend que son frère n'est pas venu en cours. La peur enfle, elle court chez elle, le vide.... Ils ont tous les trois disparu. 25 ans après nous retrouvons Cynthia participant au tournage d'une émission reprenant le drame. Le narrateur est Terry, c'est lui que nous allons suivre tout au long de ce vrai cauchemar. Déjà leur vie n'est pas facile tous les jours, le mal être de son épouse, sa paranoïa, ses cauchemars rendent le quotidien insupportable et a des conséquences psychologiques également sur leur fillette Grace. Celle-ci pour protéger ses parents surveille les météorites susceptibles de tomber du ciel comme autant de malheurs potentiels et de dangers possibles. Le 25ème anniversaire de cette nuit terrible se profile et pour tous l'ambiance est délétère et anxiogène. Pour tante Tess qui a élevé l'adolescente abandonnée et déboussolée, pour l'entourage aussi comme le patron de Terry, Torry. En plus la famille n'étant pas sur liste rouge et habitant le quartier d'enfance de Cynthia, le passage à la télévision de toute cette histoire est un déclencheur pour toutes sortes d'évènements. Le problème est que les incidents dont se dit victime son épouse appel téléphonique, mot, .....ne peuvent être réellement pris au sérieux. Terry est fatigué, ne sait plus qui croire..... Et il n'est qu'au début de sa peine. Un détective est engagé par le couple, il faut en sortir mais......à vous de découvrir la suite. Le doute et la suspicion au sein d'une famille est ce qui est le plus terrorisant, quand ceux qu'on aime ne sont peut-être pas ceux qu'on croit, quand tout semble n'être que le reflet de la vérité et non la réalité elle-même, quand on porte une culpabilité sur les épaules en raison d'une responsabilité qu'on endosse à tort comme les trois membres de cette famille qui ne savent comment réagir. Une ombre plane, et un mystère doit être résolu, il en va de leur subsistance psychologique. Terrifiant, ce thriller illustre parfaitement l'expression " l'enfer est pavé de bonnes intentions". La fin est magistrale et même si vous avez pu comprendre certains aspects de cette histoire, l'écrivain garde les meilleures cartouches pour les dernières pages. Très très bon livre bien retors et diablement bien construit et écrit. À lire absolument pour les accros du genre.... Il serait bien en film. Quatrième de couverture Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs
- Evanances Littéraires | chroniques littéraires
É vanances L ittéraires Évangeline Brunoy Chroniqueuse littéraire En savoir plus ... Petite fille, j'avais trois passions : dessiner, chanter, lire. Imaginer des mondes grâce à mes crayons, exprimer mes sentiments enfouis par la voix et la musique, m'échapper dans les livres, était vital, autant que de respirer. Je suis littéralement passée de Oui-Oui à "La chambre des dames" de Jeanne Bourin. Je souris en l'écrivant ... Liste complète des ouvrages lus et chroniqués Nous remercions les sites Babelio, Wikipedia et tous les éditeurs Auteurs Éditeurs Chroniques Nouvelles lectures L'Oiseleuse de la Reine historique En lire plus Les Guerriers de l'hiver historique En lire plus Bénie soit ma langue Journal intime journal intime En lire plus
- Petite | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Petite Edward Carey Cherche Midi 1er avril 2021 576 pages traduites par Jean-Luc Piningre Biographie Chronique 20 novembre 2021 Chronique : Un roman illustré tout à fait singulier, étonnant, tant sur la forme que par le ton employé. Le XVIIIe siècle marque un tournant pour les monarchies, est d'une extrême violence et injustice, le vent de l'Histoire étant tempête, typhon, emportant, tels des fétus de paille, les êtres humains soudain minuscules, négligeables. Une époque où toute différence est aplanies face à la guillotine... Riche, pauvre, célèbre, inconnu, jeune, vieillard, monarchiste ou révolutionnaire, elle est gourmande... Et les têtes tombent par milliers certaines portées à la postérité grâce à la sculpture de cire, art où excelle Marie Grosholz, dite Petite en raison de sa taille miniature, future Mme Tussaud. Il faut dire que depuis sa naissance, Marie a eu tout le loisir de comprendre que les humains, les femmes et les enfants en particulier, n'étaient que des marionnettes entre les mains du destin. Chaque personnage de ce récit biographique, comme dans un conte de Noël désenchanté, a son double : soit une effigie miniature, Marta pour Marie, soit une poupée à taille réelle, soit une peinture ou sculpture pour les plus fameux, soit une ombre projeté d'un corps pendu.... Et les copies prennent quelques fois une place plus encombrante que les originaux. La sculpture en cire est d'abord l'apanage d'artistes anatomistes oeuvrant pour des hôpitaux. C'est dans celui de Berne que Marie et sa mère entrent au service d'un certain docteur Curtius. La rencontre entre le jeune homme timide, passionné par son métier, et la toute petite fille, est l'instant T de leur vie... Pour fuir un destin des plus accablants, après le décès de la mère de Petite, le tandem part de nuit pour la Ville Lumière...Paris. Louis XV est roi, le mariage du futur Louis XVI et de Marie- Antoinette est célébré rapidement, alors que résonnent les fêtes et les rires dans les beaux salons, le peuple gronde, se meurt, le rouleau compresseur de l'Histoire est sur la ligne de départ.... Marie nous raconte sa vie dans la maison d'une veuve et de son fils, toujours au service du Dr Curtius, maltraitée par la marâtre jalouse de ses liens d'affection avec le sculpteur.... Mais bien vite une nouvelle aventure se présente, offrant à Petite de faire son entrée à la cour de Versailles par la petite porte. Son maître la prête tel un objet ou une possession, gardant jusqu'à son passe-port suisse avec lui... La jeune fille que l'on s'évertue à écraser, à dépersonnaliser, apporte son talent, son regard, à la glorification éternelle des personnages célèbres qui l'entourent. Ses mains en modelant, peignant, en ajoutant des chevelures, des yeux, fait passer à la postérité, en trois dimensions, les visages de tout ce beau monde en passe d'être guillotiné .... Elle qui n'est qu'ombre met la société entière dans la clarté crue de cette époque tragique... Les malheurs ont fait de Marie un être pragmatique, solidement planté dans la terre, empathique, intuitive, résistante et résiliente, futée, faussement obéissante et réellement déterminée... Le ton est particulier, très personnel, narrant sans pathos ni débordement, l'indicible, l'horreur vue ou subie, avec une sorte de fatalisme de surface.... dans cette société des apparences, Marie se cherche au delà du reflet : qui est-elle ? La Petite, marionnette docile, ou une femme à part entière bien décidée à faire jouer les autres dans la mise en scène qu'elle aura imaginée ? De Berne à Paris pour enfin arriver à Londres, l'auteur, illustrateur, dramaturge Edward Carey a mis quinze ans à rédiger et dessiner ce très beau texte dédié à une femme énigmatique dont il reste peu de trace... Alors l'écrivain a recrée un univers, a fait se rencontrer des figures célèbres, a rempli les vides, a redonné chair à tous ces disparus tel un sculpteur de cire du musée de Mme Tussaud.... La narratrice nous raconte ainsi la fin d'une monarchie, d'un ancien régime, la Révolution, la Terreur, l'apparition d'un certain Napoléon et enfin sa nouvelle vie anglaise.... Un roman bouleversant émotionnellement, tout en délicatesse, retenue, poésie, beauté, malgré la rudesse et l'âpreté des évènements... Un personnage hors norme, d'une sagesse, d'une générosité, d'une force exemplaires qui traversent une existence cruelle en espérant toujours en des lendemains lumineux... Une leçon de vie... et ainsi celle qui fut si secrète, oeuvrant à mettre les autres en lumière, devient elle-même une légende dont l'effigie vous accueille à l'entrée de la célèbre Maison Tussaud. Un très bel ouvrage, un magnifique texte embelli par une traduction fabuleuse. À lire, offrir, redécouvrir.... Une rareté ! Quatrième de couverture « Art, amour, Révolution : le récit d'une existence hors du commun. » Née à Strasbourg en 1761, la jeune Marie Grosholz, future madame Tussaud, est employée dès son plus jeune âge comme apprentie par un sculpteur sur cire. Lorsque le duo devient célèbre à Paris pour ses réalisations, Marie a pour modèles les plus grandes personnalités de l'époque : Voltaire, Rousseau, Benjamin Franklin, etc. Bientôt elle est accueillie à la Cour où elle prodigue des leçons de sculpture à la princesse Élisabeth, sœur du roi. En 1789, la capitale entre en ébullition, la foule exige des têtes. C'est le début d'une incroyable décennie pour Marie qui, échappant de peu à la guillotine, se voit chargée d'exécuter les masques mortuaires de ses amis les plus proches (Louis XVI), comme de ses ennemis les plus acharnés (Robespierre). Avec ce récit palpitant, illustré de magnifiques dessins de l'auteur, Edward Carey nous fait entrer dans l'intimité d'une femme au destin exceptionnel. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs
- Ecorchures | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Ecorchures Tess Gerritsen Presses de la Cité et Libra Diffusio 2017 349 et 400 pages traduites par Valérie Malfoy Thriller Chronique 25 décembre 2018 Titre original étant « Die Again ». Grâce à cette auteure, j'ai toujours la chance de profiter de quelques heures de lecture intelligente, futée, pleine de suspense, toute à la joie de retrouver l'inspecteur Jane Rizzoli et le docteur Maura Isles, médecin légiste, à Boston. Version bien plus sombre et dense que la série télévisée fun et glamour. Cependant on reconnaît certains éléments caractéristiques de chacune présents dans les écrits. L'originalité de ce dernier opus est de débuter bien loin des USA, au Botswana en pleine brousse, lors d'un safari découverte auquel se sont inscrits Millie libraire, la narratrice, et son compagnon Richard, célèbre écrivain de thrillers d'action en Angleterre, un couple de japonnais typique, deux blondes sud-africaines et Eliott, jeune homme timide qui les a suivies. Un guide Johnny et un pisteur Clarence complètent ce groupe hétéroclite. Millie déchante, son couple est au bord de la rupture, Richard étant de plus en plus insupportable, prétentieux narcissique juste intéressé par le décolleté d'une des 2 jeunes femmes et toujours à vouloir prouver qu'il est un mâle Alpha. Johnny, tranquille, serein, impose son autorité pour éviter toute erreur qui pourrait dans ce contexte devenir fatale. Des animaux sauvages les cernent, le danger est réel. Soudain tout bascule dans l'horreur, la mort a frappé ... Boston. Un chasseur et taxidermiste célèbre, Leon Gott est retrouvé égorgé, attaché par les pieds et éventré dans son garage. Dans sa maison trônent des trophées plus macabres les uns que les autres. Des griffures très régulières sont visibles sur le cadavre. Peu de temps après, un autre corps est découvert présentant les mêmes griffures. Rizzoli et Isles pensent que les meurtres sont liés, mais faut-il le prouver. Elles vont devoir fouiller dans la vie de Gott et de la nouvelle victime pour y trouver un point commun.... Des preuves dans les poubelles du garage orientent bientôt leur pas vers le zoo.... Elles ne savent pas encore que l'Afrique les attend avec ses mystères. Un très bon thriller, où Maura se bat contre ses propres parts d'ombre, où Jane doit lui témoigner toute sa confiance même si ses théories lui semblent incroyables. Leur amitié est forte, elles doivent la préserver à tout prix, quelques soient les horreurs et les monstres à affronter. Un tandem féminin particulier transformé en chasseresses traquant un monstres. La survie d'une femme terrorisée et hantée par le passé est entre leurs mains Quatrième de couverture La chasse est ouverte ! Le taxidermiste et amateur de chasse Leon Gott est retrouvé sauvagement assassiné, son cadavre pendu par les pieds parmi les trophées d'animaux sauvages ornant sa maison de Boston. Quelques jours plus tard, les restes d'une deuxième victime portant des griffures similaires sont découverts. L'inspecteur Jane Rizzoli et le Dr Maura Isles, médecin légiste, comprennent que les meurtres sont liés. Pour débusquer le prédateur qui hante la ville, Jane et Maura devront reprendre une partie de chasse commencée six ans plus tôt : au Bostwana, des touristes participant à un safari avaient tragiquement disparu les uns après les autres. Parmi eux, le fils de Leon Gott... Et si la traque avait repris à Boston ? Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs
- Geronimo et moi | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Geronimo et moi Lilian Bathelot 10 / 18 5 octobre 2023 360 pages Historique Chronique 6 décembre 2023 Prix Polar + du roman noir historique 2023. En introduction Roman : [À l'époque moderne ou contemporaine] Œuvre littéraire [...] mêlant le réel et l'imaginaire, et qui [...] cherche à susciter l'intérêt, le plaisir du lecteur en racontant le destin d'un héros principal, une intrigue entre plusieurs personnages, présentés dans leur psychologie, leurs passions, leurs aventures, leur milieu social, sur un arrière-fond moral, métaphysique.... Définition du CNRTL Centre National de Ressources Textuelles et Lexicales Tout commence par des pages retrouvées par Dezba Asdzáni, chercheuse à l'Institut d'ethnologie comparée de Phoenix, Arizona, États-Unis. Née en 1993, métisse navajo par sa mère et de descendants de pionniers français par son père, elle effectuait des recherches sur la culture navajo depuis 1850. Quelle magnifique surprise de tomber sur ce trésor transmis avec confiance par une descendante de l'héroïne de cette histoire, écrite entre États-Unis et Paris aux temps de la Commune et de la lutte pour la survie des Apaches. Le lien est Anceline Viala née dans une famille modeste des monts d'Aubrac, cinquième de la fratrie. Bien plus tard, elle deviendra Francine V. Qu'est-il advenu de la petite fille de quatre ans placée chez les religieuses, s'enfuyant jeune fille du couvent pour être ensuite placée comme servante chez un bougnat installé à Paris, un certain Célestin Costefave ? Violeur, proxénète, de tous les mauvais coups, associé à des messieurs fort peu recommandables, il ne voit en notre amie que de la chair fraîche à consommer et à exploiter. Comment l'infortunée réussira-t-elle à briser ses chaînes, à devenir cette journaliste, chroniqueuse, guerrière, communarde, féministe, exilée, Apache, chamane, mère, épouse, et enfin justicière...? Le récit se partage entre les évènements liés à la Commune et l'enquête menée par Francine sur l'organisation de prostitution et traite de femmes en France et son équipée états-unienne en tant que colon puis blanche parmi les Apaches, amie du grand Geronimo. Le sort ignoble qui attend les jeunes filles venues de leur campagne, placées à la capitale et ailleurs par leurs parents eux-mêmes dans des maisons comme servantes, les faisant tomber de facto entre les mains de criminels de la pire espèce, est mis en parallèle avec le sort insupportable des Amérindiens spoliés, trompés, massacrés, exterminés, par les gouvernements mexicain et américain ; ce roman d'une extrême noirceur est une fresque historique dense, riche, généreuse où souffle le vent de la liberté et de la justice. Justice pour ses filles, femmes, victimes du patriarcat depuis toujours, pour ses Amérindiens auxquels tout a été arraché par les colons blancs. Sur cette trame déjà épaisse mettant en scènes des évènements de la Commune et de la guerre entre indiens et les colonisateurs blancs, l'auteur ajoute l'enquête policière que mène notre héroïne et ses amis sur la filière de proxénétisme et traite de femmes organisée entre Paris, Bordeaux et Sète (Cette à l'époque). Roman d'aventures, de passions, de lutte, de guerre, d'amour, thriller policier surprenant, je vous conseille avec ferveur de vous y plonger. Nous contant notre Histoire d'une part, il nous transporte aussi de l'autre côté de l'océan auprès d'un peuple farouche, fier, déterminé .... La lutte est la même, la soif de liberté également. Un grand roman, une héroïne inoubliable ! Quatrième de couverture Quand une héroïne de la Commune de Paris trouve refuge dans troupes indiennes de Geronimo. Les recherches de Dezba Asdzáni, spécialiste des cultures amérindiennes, sont sur le point de basculer, car elle est tombée sur des documents d'archives extrêmement précieux : le journal intime de Francine V., Communarde, ayant fui Paris pour traverser l'Atlantique et se cacher dans le Grand Ouest Américain. Ces carnets entreprennent de raconter une époque et les aventures d'une jeune femme au tempérament de feu, aux prises avec une Histoire qui l'emporte dans son tourbillon, de Louise Michel à Buffalo Bill. Journaliste pour Le Cri du peuple, Fancine mène une enquête à Paris qui implique des Communards dans une sinistre affaire de droit de cuissage organisé sur des femmes domestiques. Sa quête de vérité va la mettre en danger et la conduire à une fuite certaine juste après la terrible Semaine Sanglante en mai 1871. Echappant aux troupes versaillaises, elle prend la route pour la Normandie, puis le bateau pour les Etats-Unis. En Arizona, elle épouse la cause amérindienne, rencontre les guerriers indiens et combat l'invasion européennes aux côtés du grand chef de guerre Geronimo puis les troupes de Buffalo Bill. Mais son enquête la rattrape bientôt et la ramène en France : la lumière doit éclater pour la cause de ces femmes malmenées. Francine s'y emploiera jusqu'au bout. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs
- Rumeurs d'Amérique | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Rumeurs d'Amérique Alain Mabanckou Plon Août 2020 256 pages Autobiographie Chronique 26 octobre 2020 « Chacun a son Amérique à soi, Et puis des morceaux d'une Amérique imaginaire Qu'on croit être là mais qu'on ne voit pas. » Andy Warhol Rumeurs d'Amérique mais pas seulement... Rumeurs et réminiscences également de France et d'Afrique... Faussement léger et anecdotique, ce carnet de pensées, ce journal destiné à être dévoilé, édité, exprime au mieux ce que signifie être exilé, même consentant et dans des conditions optimales et de confort, dans un pays comme l'Amérique et particulièrement à Santa Monica et Los Angeles... Que signifie être un africain, ayant vécu préalablement en France, depuis quinze ans aux USA ? Quelles en sont les conséquences sur la vie quotidienne, sur la façon dont on se situe par rapport aux autres communautés et évidemment, vis-à-vis des Africains Américains comme les nomme l'écrivain Franco-Congolais, grand représentant des Sapeurs devant l'éternel. Élégance des tenues, de la pensée, du comportement, à ne pas se croire autoriser à juger de la politique étrangère d'un pays où il est invité à enseigner. Rappels à l'ordre ou à la conscience par ses " Frères" pour ce noir qui ne peut qu'entrevoir ce que signifie quotidiennement, depuis l'arrivée des premiers esclaves, être Afro-américain. Les us et coutumes des USA, leurs fêtes comme Halloween, leurs rapports décomplexés à la mort ne sont pas du goût de notre auteur, qui trimballe dans ses valises les contes, légendes, croyances de son enfance.... Certaines entrées de ce journal sont très légères, semblant inutiles, " triviales" dans une oeuvre littéraire... mais elles sont autant d'instants magiques, gratuits, joyeux, qui jalonnent nos vies, des respirations avant de revenir à l'essentiel, à la réflexion sérieuse. Magnifiquement écrit, j'ai lu ce texte doux amère apparemment facile, avec intérêt, plaisir... Et puis, soudain, les échos de l'épidémie du Covid nous rattrapent ... Interview : - Quels thèmes abordez-vous dans Rumeurs d’Amérique ? - Rumeurs d’Amérique est une sorte d’autobiographie américaine que j’ai écrite à travers ma vie aux États-Unis. C’est la première fois que j’ouvre les portes de mon Amérique à mon lectorat. J’essaye de regarder ce qui se passe autour de moi : les questions des inégalités, les questions politiques, les questions sociales. Cette comparaison est nécessaire parce que je suis un écrivain entre l’Afrique, l’Europe et l’Amérique, j’ai souhaité que ce triangle puisse se refléter à travers mes œuvres. - Quel message souhaitez-vous transmettre à votre lectorat ? - Rumeurs d’Amérique est peut-être l’une des œuvres dans lesquelles j’essaye d’expliquer aujourd’hui que nous sommes plus que jamais liés dans le courant de la mobilité et que nous sommes définis par ce que nous englobons comme culture d’ici et d’ailleurs. Quatrième de couverture On n’enferme pas la littérature. La rentrée littéraire Plon 2020 s’affranchit de l’espace et du temps, pour dire le réel ou s’en échapper, parler de maintenant, d’ici et d’ailleurs, regarder hier et esquisser demain. Les auteurs à l’honneur cette année forment un ensemble éclectique, dont la cohérence naît d’une question que tous se posent : comment vivre dans un monde bancal, toujours au bord de la bascule ? Comment se construire dans un univers qui chancelle ? Chacun y va de sa vision et pose ses mots. « Ici, je me suis fondu dans la masse, j'ai tâté le pouls de ceux qui ont ma couleur, et de ceux qui sont différents de moi, avec lesquels je compose au quotidien. Certains lieux, de Californie et du Michigan, me soufflent leur histoire car je les connais intimement. D'autres me résistent, et il me faut quelquefois excaver longtemps pour voir enfin apparaître leur vrai visage. Mais ce périple n'a de sens que s'il est personnel, subjectif, entre la petite histoire et la grande, entre l'immense et le minuscule. Et peut-être même que, sans le savoir, j'entreprends ici ce que je pourrais qualifier d'autobiographie américaine, entre les rebondissements de l'insolite, la digression de l'anecdote et les mirages de l'imaginaire. » Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs
- Lettres à Missy | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Lettres à Missy Colette Editions des Femmes Antoinette Fouque Bibliothèque des voix Mai 2019 Lu par Anouk Grinberg Roman Chronique 31 octobre 2019 Durée 1h11 ; morceaux de Satie, Fauré, Sibelius interprétés par Joëlle Guimier. Réalisation de Francesca Isidori. « Mon amour chéri, j'ai enfin reçu une lettre de vous, la première ! Je suis bien contente. Elle est bougon, elle est gentille et je la trouve délicieuse, puisque vous dites que votre odieux enfant vous manque ! Ma chérie, cela suffit pour me combler de joie, et j'en suis devenue rouge, toute seule, de plaisir, d'une sorte d'orgueil amoureux. Que ce mot ne vous choque pas mon pudique petit Missy, il n'y a vraiment que le mot amour qui puisse servir pour dire la complète, la complexe et exclusive tendresse que j'ai pour vous. » Lettre de Colette à Missy, Éditions Flammarion, 2009. J'ai écouté deux fois ce CD, afin de ne rater aucun détail, aucune inflexion de voix ou soupir. Car dans cette collection, comme l'écrit Antoinette Fouque, « la voix c'est l'Orient du texte. » Le timbre feutré, grainé, à la prononciation glissante comme en abandon, en lâcher prise psychologique et sentimental, et au débit changeant, suivant les humeurs en perpétuelle métamorphose de l'écrivaine, m'ont forcée à me concentrer plus encore. Pas de point d'accroche grâce à une accentuation des consonnes, non, c'est au sens des mots, au sous texte, que l'on doit s'attacher. Nous entrons ainsi, grâce à cette littérature épistolaire qui fut, d'abord et avant tout, des messages et témoignages d'amour véritable entre Colette, ici comédienne en tournée, parfois cheffe d'orchestre pour rire ou metteure en scène de circonstance, et Missy, aristocrate richissime qui transgresse, par son aspect et ses mœurs, tous les tabous de la société française corsetée, à peine sortie du XIX ème siècle et s'y attardant encore jusqu'à la guerre de 14-18. Pénétrer ainsi dans l'intimité de ces femmes, semble anecdotique, pourrait prêter à sourire... Et pourtant, sous la narration du quotidien, des futilités, des banalités, des mots d'amour échangés pareils à ceux de tout couple éthéro ou homosexuel, des fâcheries, des jalousies, tout le monde peut reconnaître sa propre histoire. Une banalité cependant magnifiée par l'écriture, le style, l'intelligence et l'esprit de Colette. Elle s'y présente comme une enfant parlant à sa mère, cette auto-infantilisation réelle ou jouée s'assure la protection de l'aimée. Elle choisit, comme avec Willy, une figure tutélaire, puissante, imposante. Elle peut ainsi rester ultra féminine tout en menant sa vie très « virilement » à l'égal de ces hommes qui ont tous les droits. Elle compte beaucoup aussi ses sous, parle beaucoup d'argent.... Ce qui m'attriste, c'est que plus de cent ans après, les lesbiennes sont toujours des cibles rêvées pour des homophobes dégénérés, et les femmes en général sont toujours en butte à une société patriarcale rétrograde et injuste. D'autre part, Colette grâce à son regard acéré sur ses contemporains et le monde qui l'entoure, apporte un témoignage précis sur les évènements petits ou grands lors de cette tournée épique en France jusqu'en Afrique du Nord. On croise Vincent d'Indy et d'autres célébrités dans leur quotidien, sans fards ni masques. Les décors sont plantés, chambres d'hôtel, loges, théâtres.... On s'y croirait. Elle nous régale d''anecdotes cocasses, elle se met en scène, quelques fois s'abandonne sous le regard amoureux de Missy. Par le truchement de l'exercice particulier de la rédaction d'une lettre à l'être aimé, Colette garde le contrôle tout en nous laissant deviner à son insu bien des incertitudes et peurs dans ses silences. Anouk Grimbert de par la qualité de son interprétation et sa signature vocale, apporte ce supplément d'âme à ces lettres plus que centenaires et les font redevenir contemporaines. Très belle mise en musique également, tout en nuances, harmonie et fluidité... Une réalisation soignée encore pour cette maison d'édition que je remercie pour sa confiance renouvelée. Quatrième de couverture « Au cours d'une soirée où se rend le Tout-Paris de la Belle Époque, en 2905. Colette rencontre la marquise de Morny, dite « Missy ». Celle-ci divorcée et à la tête d'une grande fortune, vit pleinement sa préférence sexuelle. Cheveux courts, pantalon, bottes et complets-vestons : son personnage inclassable dérange et effraie son époque. Un an plus tard, Colette divorce de Willy et va vivre avec Missy une intense histoire d'amour qui durera jusqu'en 1911. Après leur rupture, leurs lettres témoignent d'une indéfectible complicité. Cette relation est fondatrice dans la vie de Colette, dans sa construction personnelle autant que dans son œuvre littéraire. » Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs
- L'Espion des Tuileries | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires L'Espion des Tuileries Jean-Christophe Portes City Editions novembre 2018 393 pages Polar Historique Reportage Autobiographie Chronique 18 novembre 2018 Quatrième tome des enquêtes de Victor Dauterive, vingt ans, gendarme sous les ordres de La Fayette, suivi de son petit valet de 10 ans Joseph, devenu tambour sur les champs de bataille. Le récit se déroule du 20 avril au 2 juillet 1792. La guerre a été déclarée entre la France et l'Autriche. Ainsi Victor est chargé, par La Fayette, dans ce contexte délicat, d'accompagner le convoi de la paye de l'armée, soit 500 000 livres jusqu'à bon port. Évidemment tout ne se passe pas comme prévu, un premier cadavre est retrouvé sur le chemin, sur lui un bien curieux message à décrypter au plus vite. Puis la troupe est attaquée et dévalisée au prochain relais. Immédiatement Dauterive se lance à la poursuite des trois hommes qu'il a réussi à voir, trois meurtriers semant des morts sur leur passage.... En fin de poursuite, après avoir appris avec stupéfaction que son nom était cité comme un des instigateurs de ce vol, il ne reste plus qu'un lascar, les autres ayant été éliminés par lui. Retour donc à Paris où tout se joue dorénavant, en particulier aux Tuileries, où est enfermée la famille royale. Les jacobins imposent leur volonté au Roi qui résiste et oppose son veto sur des sujets des plus problématiques ; en ce sens, il respecte la constitution mais signe son arrêt de mort. Une journée doit rester inscrite dans vos mémoires, celle du 20 juin 1792, où le peuple réussit à entrer dans les appartements du roi avec la complicité, entre autres, du maire de Paris Pétion, pourtant élu grâce à l'appui du couple royal. Un évènement historique des plus extraordinaire : la rencontre entre Louis XVI et Marie-Antoinette gardant leur sang froid face à la foule haineuse et remportant ainsi l'admiration de tous. Ils sont sauvés cette fois-ci mais pour combien de temps ? Surtout ont-ils compris quels étaient réellement leurs alliés ? La haine est mauvaise conseillère, mieux vaut garder la tête froide lorsque votre vie est en danger. Parallèlement à ces sursauts de l'histoire auxquels assiste Victor Dauterive comme messager de La Fayette, l'affaire du vol des 500 000 livres n'est pas résolue, pire le voilà pourchassé par un juge pour crime de lèse- révolution, accompagné de deux sbires dont un des deux est le coupable ! Que se trame-t-il ? Comment se sauver, se disculper, tout en accomplissant son devoir ? Un opus très mouvementé, on retrouve avec joie tous les personnages récurrents de ces enquêtes, on sent l'étau se resserrer inexorablement sur certains, telle Olympe de Gouges, on mesure la dérive d'une révolution devenue une manne pour tous les profiteurs, agents doubles, et figures hypocrites politiques. Nous sommes au tournant du destin de la France et de son peuple pris en otage entre des factions se disputant le pouvoir et la fortune. Il fut évidemment très troublant de lire ce texte au lendemain de ce samedi 24 novembre 2018 où, à nouveau, les citoyens réclamaient plus de justice et le respect de leurs droits à l'instar des manifestations pour la défense des femmes. N'avons-nous donc pas évolué ? Sommes-nous revenus à la case départ ? Tous les morts de cette révolution mais aussi du XX ème siècle ont-ils été sacrifiés pour rien, pour que la société reste toujours aussi injuste et inégalitaire, avec un gouvernement sourd et aveugle ? Un fort bon roman s'appuyant sur des faits réels très documentés, toujours une scène d'anthologie gravée à jamais, comme dans les autres épisodes, cette fois-ci, vous l'aurez compris celle des Tuileries. Un personnage principal s'étoffant, gagnant en profondeur, maturité, clairvoyance et sens des responsabilités. Une suite est à prévoir. Attendons ! Quatrième de couverture En 1792, la guerre France-Autriche nécessite l'acheminement de la paie de l'armée française sous l'escorte du lieutenant Victor Dauterive. Mais le convoi est attaqué et Dauterive, à la poursuite des voleurs, se retrouve aux Tuileries, le nouveau palais royal infesté d'espions. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs
- Dernier été pour Lisa | EvanancesLittéraires
Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Dernier été pour Lisa Valentin Musso Seuil Juin 2018 399 pages Thriller Chronique 14 septembre 2018 « Ce qui fut jadis à présent n'est plus Vers où que je me tourne, De nuit comme de jour, Les choses que j'ai vues, maintenant je ne les vois plus. » Le silence n'est pas toujours d'or, il peut être assourdissant, vous isolant dans un déni et une irréalité préjudiciables et périlleux. J'avais déjà lu et aimé « Le murmure de l'Ogre » et « La femme à droite sur la photo » qui étaient assez particuliers et m'avaient marquée. Celui-ci est plus « classique » concernant le scénario, on peut se dire qu'on a déjà lu ce type de récit. C'est vrai, cependant plus j'avançais dans l'intrigue, plus j'y étais enfermée. Un beau crescendo, un thriller qui m'a fait repenser aux romans de Thomas H Cook, cette ambiance particulière des clans d'adolescents, des amours et amitiés à la vie et ,en l'occurrence, à la mort dans une petite ville des USA. Évidemment une figure centrale, charismatique, Lisa, qui a tous les garçons à ses pieds, un ami de coeur Nick et un petit ami Ethan un peu mauvais garçon. Nick est le narrateur de cette tragédie qui a détruit leur vie, la brisant net, l'oubli est impossible couplé au manque de la personne aimée et assassinée. La fin est insoupçonnable, retournement après retournement, j'ai bien été prise au jeu de l'auteur. Les mensonges, les secrets, les fausses certitudes sont autant de pièges mortels, hier et aujourd'hui, douze ans après. Donc un roman plus compliqué et profond que le début ne pourrait le laisser penser. Quatrième de couverture On les appelle « les Inséparables » : Lisa, Nick et Ethan. Trois adolescents qui grandissent ensemble près du Lac Michigan, dans une bourgade du Wisconsin. À la fin de l'été 2004, leur paisible existence vole en éclats ; Lisa est retrouvée assassinée sur la plage. Après une enquête bâclée, Ethan, son petit ami, est arrêté et condamné à la prison à vie. Douze ans plus tard, installé à New-York, Nick est devenu un écrivain à succès. Mais les fantômes du passé ne sont pas prêts de le laisser en paix ; contre toute attente, Ethan vient d'être remis en liberté. De retour dans sa ville natale, Nick va devoir affronter l'hostilité des habitants, toujours convaincus de la culpabilité de son ami. Pour l'innocenter définitivement et parvenir à se reconstruire, il n'aura d'autre choix que de faire la lumière sur la mort de Lisa et de retrouver le véritable meurtrier. Avec ce nouveau thriller d'une redoutable efficacité, Valentin Musso nous entraîne au cœur d'une petite ville américaine en apparence sans histoires, et qui cache bien ses secrets Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs