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  • L'Oiseleuse de la Reine | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires L'Oiseleuse de la Reine Isabelle Duquesnoy Verso Le 27 septembre 2024 480 pages historique Chronique 30 décembre 2024 L'Oiseleuse de la Reine est le livre 1 de la saga Le Château des soupirs. "En mémoire de Lara, ara chloroptère qui vécut trente-sept ans, et me procura autant de bonheur que de cicatrices sur les bras " Quelle chance pour nous que cet oiseau fit partie de la vie de l'autrice, lui inspirant un peu de ce beau roman où les volatiles de toutes espèces et de tous ramages entourent une héroïne des plus étonnantes et attachantes ! En effet, la belle Liselotte se situe sur la frontière fragile, quoiqu'infranchissable en apparence, entre les roturiers et la noblesse. De ce fait, bien des péripéties jalonneront le parcours de cet être hors norme et inclassable. Ainsi, en ce premier tome, se propose-t-elle de nous conter dans son manuscrit ses aventures depuis 1786, année de son mariage avec le vieux baron Casimir de Beaupré, échappant de peu à sa mise sur le trottoir par son propre frère, suite au décès inattendu de leurs parents. On est bien peu de chose, lorsqu'on est une femme en ces temps de pré-Révolution, quelque soit sa place dans la hiérarchie sociale ! Notre amie va vite l'apprendre, mise au pas par le barbon dès le lendemain matin de leur noce. Situation insupportable pour nous aujourd'hui et qui, pourtant aux yeux de Liselotte, n'est pas si calamiteuse. Entre la peste et le choléra... Obligée de donner un héritier à son époux, elle doit supporter ses assauts répétés ainsi que la présence cauchemardesque d'un ara géant, Lara, au bec acéré et à la jalousie ombrageuse. Cependant, auprès du vieux grognon, elle apprend également les rudiments du métier d'oiseleur. Et ceci sera une bénédiction à l'avenir car le mari ne rajeunit pas, les vents tournent en défaveur de la noblesse et du clergé aux privilèges inouïs alors que le peuple affamé est de plus en plus furieux d'être si lourdement imposé. L'autrice donne des renseignements pratiques extrêmement illustratifs en bas de page comme le fait, par exemple, qu'un pain coûtait l'équivalent de 56€ en 1789 ! L'on comprend immédiatement la rage qui enfle année après année. Liselotte va devoir en permanence jouer sur les apparences, s'adapter aux incidents ou tragédies qu'elle rencontre. Elle se métamorphose sous nos yeux aidée en cela par une amie de son époux, proche de Marie-Antoinette, et d'un mystérieux étranger venu du Siam, expert dans l'art de séduire son monde et de prendre soin des nombreux oiseaux du domaine de Beaupré. Peu à peu, ce dernier capture le cœur de la baronne si ce n'était certains lieux obscurs du parc et certaine silhouette de femme en bleu qui l'inquiètent encore. Mais, notre héroïne ne va pas pouvoir s'interroger longtemps, les évènements se précipitent, l'Histoire est en marche.... L'Oiseleuse de la Reine est née, pourra-t-elle survivre à la Révolution.... J'ai beaucoup aimé ce récit nous plongeant avec un luxe de détails et un beau réalisme dans le quotidien d'un domaine tel que celui de Beaupré en cette fin du 18e siècle, choisissant de mettre en scène une jeune femme à la croisée entre deux mondes, entre deux civilisations. Fin d'une époque où tout peut advenir, où l'instinct de vie et l'à propos doivent être de mise. Merci à l'autrice pour ce premier opus. Le second paraîtra en 2025. Quatrième de couverture Isabelle Duquesnoy vous ouvre les portes du CHÂTEAU DES SOUPIRS, son ambitieuse saga féroce et charnelle, après le succès de L’Embaumeur et de La Redoutable Veuve Mozart. 1786. Pour échapper au couvent ou au bordel, Liselotte épouse le riche et vieux baron de Beaupré. Préoccupé de s’assurer un héritier, il impose à la jolie roturière ses assauts lubriques, tout en l’initiant aux usages de la noblesse et à l’élevage de ses chers oiseaux. Hélas, bientôt victime d’une crise d’apoplexie, Casimir de Beaupré laisse son domaine à l’abandon et sa femme sans ressources. Or la Reine, Marie-Antoinette, s’entiche de plumes portées par une amie de Liselotte et décide de lui en passer commande. La baronne entreprend alors de repeupler son domaine d’espèces exotiques et précieuses, autruche, perdrix rouge, cygne noir, perroquet géant, héron de capture… avec le soutien de Narong, un mystérieux étranger venu du Siam. Mais la colère du peuple éclate… Le paradis bâti par Liselotte, devenue oiseleuse, est menacé. Pourra-t-il survivre à la Révolution ? Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Éva a lu pour vous | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Liste complète des ouvrages lus et chroniqués Faites votre choix (In)visible Sarai Walker Gallimard Série Noire Thriller 368 pages traduites par Alexandre Guécan Découvrir 1793 Niklas Natt och Dag Sonatine Thriller Historique 442 pages traduites du suédois par Rémi Cassaigne Découvrir 1795 Niklas Natt och Dag Sonatine Thriller Historique 496 pages traduites par Rémi Cassaigne Découvrir 1991 Franck Thilliez Fleuve Thriller & Polar 504 pages Découvrir 5 secondes Catherine Benhamou Des femmes Antoinette Fouque Roman 40 pages Découvrir 7m2 Jussi Adler Olsen Albin Michel, Thriller policier ‎624 pages traduites par Caroline Berg Découvrir 12 poèmes en escale Sylvia Schneider Les Presses Littéraires poésie 16 pages illustrées Découvrir 1794 Niklas Natt och Dag Sonatine Thriller Historique 544 pages traduites par Rémi Cassaigne Découvrir 1986 Sioux Berger De Borée Roman anticipation 235 pages Découvrir 22/11/63 Stephen King Albin Michel Suspense SF 934 pages traduites par Nadine Gassie Découvrir 66 histoires de Diable Roger Maudhuy De Borée Beau Livre 221 pages, version illustrée Découvrir A bout de nerfs James Barnaby De Borée Marge Noire Thriller 408 pages Découvrir

  • Le Contrat | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Le Contrat John Grisham Robert Laffont 19 avril 2012 382 pages traduites par Johan-Frédérik Hem Guedj Thriller Chronique 13 mai 2020 Dans le monde du lobbying et des consultants en communication, aux USA, vous trouverez des groupes dont la mission est de faire élire à des postes de juges, des personnes souvent jeunes sans réelle expérience, manipulables, chrétiennes extrémistes, inattaquables sur le plan personnel, conservatrices proches des grandes entreprises, contre les procédures en civil visant à protéger les consommateurs et les citoyens. Ainsi, le paysage juridique américain en est transformé grâce à ces hommes (et ces femmes moins nombreuses), aux ordres de l'ultralibéralisme. Les sujets sur lesquels ils ne transigent pas sont : l'interdiction de l'IVG et du mariage homosexuel, la censure des progressistes, des opposants aux armes à feu et à la peine de mort, la promotion de la fermeture des frontières, et la défense de certains fondements passéistes du mode de vie américain. Toutes les méthodes de contrôle de l'opinion publique sont utilisées avec une indignité insupportable. Ainsi les campagnes et tournées d'élections des juges sont financées par des grands empires commerciaux et la justice se retrouve entre les mains des plus riches. Ajoutez à cela, une séparation de l'Eglise et de l'État inscrite dans la loi et la constitution mais non appliquée au quotidien, et vous pouvez commencer à avoir très peur. Ce thriller est paru en France en 2012 : aujourd'hui cette évolution déviante de la société ultra capitaliste américaine touche plusieurs pays, plusieurs démocraties occidentales. La France est infectée par cette épidémie, chaque jour la liberté et l'indépendance de la justice, par rapport à l'État et les grands groupes, sont mises à mal par les nouveaux amendements et lois. L'égalité des droits est bafouée. Nous nous dirigeons vers une société où la santé, la justice seront accessibles aux plus aisés et fermées au commun des citoyens. Ce thriller caustique, terrifiant, prédicateur, en plus de reprendre le thème traité magistralement dans le film Erin Brockovich, la pollution des eaux par des grandes entreprises irresponsables et criminelles, complète le tableau par la description des rouages et des coulisses de l'élection des juges, (qui en soit est une aberration), des recours collectifs, des cabinets d'avocats petits et grands, du quotidien des milliardaires propriétaires de multinationales et de leurs victimes broyées, courageuses, oubliées. John Grisham fait ainsi un portrait sans concession, dans ce thriller politique et judiciaire, du monde des affaires, souhaitant s'offrir des sièges au sein des Cours suprêmes, partout sur le territoire américain. Page 264 : « Il prend pour cible des juges [...], des juristes humains et modérés, qui prêtent une oreille favorable aux droits des travailleurs, des consommateurs, des citoyens victimes de la négligence d'autrui, des défavorisées, et des accusés. Le principe même de la loi était de protéger les membres les plus faibles de notre société. En règle générale, les riches ont de quoi se prendre en charge. Le monde des affaires, par le truchement d'innombrables organisations, coordonne une vaste conspiration en vue de modifier radicalement notre système judiciaire. Pourquoi ? Pour protéger ses intérêts. Comment ? En barrant l'entrée des salles d'audience, en limitant la responsabilité des entreprises malhonnêtes, des médecins négligents, des hospices indignes, des compagnies d'assurance arrogantes...La triste liste n'avait pas de fin. » Un scénario au cordeau d'une grande efficacité et clarté, un hommage aux victimes et leurs défenseurs, un signal d'alarme que nous ne pouvons plus ignorer. Un roman très actuel, malheureusement.... Une claque afin de nous réveiller rapidement... Quatrième de couverture Dans une salle de tribunal surchauffée, douze jurés rendent un verdict historique : l'entreprise Krane Chemical est lourdement condamnée pour avoir empoisonné l'eau d'une ville et provoqué des cancers mortels par dizaines. C'est le triomphe du Bien sur le Mal... Cependant Cari Trudeau, propriétaire de Krane Chemical, est prêt à tout pour que le jugement en appel tourne en sa faveur. Même à manipuler la Cour suprême du Mississippi. L'instrument de sa machination se nomme Ron Fisk. Aussi séduisant que naïf, ce gentil père de famille accepte imprudemment le financement de sa candidature au poste de juge à la Cour suprême. Mais bientôt Ron comprend ce qu'on lui demande en échange de sa compromission... Une mécanique subtile et perverse, une plongée dans les recoins les plus sombres de l'âme humaine... Le nouveau thriller de John Grisham a la dureté d'un diamant noir. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Les Guerriers de l'hiver | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Les Guerriers de l'hiver Olivier Norek Michel Lafon Le 29 août 2024 448 pages historique Chronique 29 décembre 2024 Prix Renaudot des lycéens 2024 Prix Jean Giono 2024 Olivier Norek a parfaitement maîtrisé le virage littéraire, du genre polar à roman historique et biographique. Il a porté ce récit de guerre en lui pendant dix ans, a vécu avec en tête le visage de Simo Häyhä, la Mort Blanche, le légendaire snipper. Celui qui a abattu 542 russes au cœur de l'hiver finlandais, en 98 jours terribles, glaçants, lors d'une guerre qui n'aurait jamais dû avoir lieu. Ce n'est pas seulement l'histoire de Simo qu'il nous conte mais aussi le parcours épique, tragique, héroïque de ceux qui l'entouraient et de certains de ses ennemis, en face. Ce roman est évidemment un plaidoyer pour la paix car si une vérité absolue émerge de ces pages, comme de celles d'autres ouvrages traitant des grands conflits de l'Histoire, c'est qu'aucune raison évoquée par les dictateurs, dirigeants, présidents, pour entrer en guerre n'est valable. C'est toujours un misérable mobile à des crimes monstrueux, impardonnables. À travers les millénaires, la population civile, les hommes ou femmes envoyés sur les champs de bataille ont été sacrifiés sur l'autel du profit, de l'envie irrépressible d'argent, de domination, d'extension des terres, de la folie narcissique de certains dingues au pouvoir, prenant pour cibles des pays étrangers ou leur propre peuple, terrifié devant la paranoïa du chef suprême. "Tu as sûrement entendu parler des Enfers ? Là, c'est pareil, mais le diable lui-même ne comprendrai pas ce qu'il se passe ici." Soldat Tsurkin, armée soviétique, 150e division d'infanterie Satan, ici, est l'ignoble Staline, serial killer et génocidaire devant l'Éternel. Qu'il brûle à jamais ! Afin de couper le chemin aux troupes de Hitler dans un avenir proche, il décide que la toute jeune nation finlandaise doit être annexée en partie. Rien de plus facile, pense-t-il, la Russie est puissante, forte de son armée rouge, de sa technologie, de ses guerriers innombrables. En face, le petit pays de Simo Häyhä paraît être déjà fichu. Nation neutre de 22 ans, peu armée, elle est entraînée malgré elle, dans ce qui fut appelé la Guerre d'Hiver, (du 30 novembre 1939 au 13 mars 1940, soit 3 mois et 12 jours ). Olivier Norek s'attache, s'appuyant sur une documentation solide faite de témoignages, d'archives, d'interviews réalisées auprès de survivants ou de spécialistes, à nous conter en détails les évènements terrifiants qui se sont déroulés à Kollaa en Finlande mais aussi sur son isthme, en Carélie, et à Petsamo. Toute une région s'étendant des côtes de son golfe jusqu'au cœur de la Laponie. Il est difficile d'imaginer ce que furent ces 105 jours de guerre, ces vingt millions d'obus qui frappèrent la terre, le bruit assourdissant des chars d'assaut ou des bottes de ce million de soldats rouges déferlant sur ce minuscule pays qui eut le malheur de se retrouver sur le chemin de Staline. "Au cœur du plus mordant de ses hivers, au cœur de la guerre la plus meurtrière de son histoire, la Finlande vit naître une légende. La légende de Simo Häyhä, la Mort Blanche. Il y avait pourtant eu des jours heureux, une paix chérie. Il y avait eu un avant, un peu avant l'enfer." Qui est ce jeune paysan et qui sont ses amis ? Que vont-ils devenir tout au long de ce conflit ? Qui va-t-il rencontrer au cœur de la tourmente ? Comment va-t-il devenir ce snipper craint par tous les guerriers rouges, par Staline et ses généraux ? Quels sont ceux qui lui donnent les ordres ? Tous ces personnages nous deviennent familiers, pour certains proches, l'auteur multipliant entre deux scènes de guerre apocalyptiques et de batailles incroyables, des scènes touchantes ou cocasses, intimes et bouleversantes. Nous ressentons profondément les pertes, les deuils, l'absurdité de cette boucherie. Même du côté russe, nous comprenons que tous, quel que soit leur grade, sont les otages de Staline, s'attendant à être exécutés ou envoyés en camps de concentration sur ordre du dictateur. "Quand le feu d'artillerie russe, roulant et meurtrier se mettait en branle, des milliers de marteaux chauffés à blanc résonnaient avec fracas dans la tête des soldats finlandais. Un homme ricanait stupidement, un autre pleurait, hystérique." Erkki Polalampi, armée finlandaise, officier d'information sur le front de Kollaa Le récit de cette Guerre d'Hiver méconnue rappelle que rien n'est impossible à qui a le cœur vaillant, sans haine mais déterminé. Les armées rouges aux portes de la Finlande, il leur fallait se battre avec leurs maigres ressources, tout leur courage et leur intelligence. Histoire d'un héros, histoire d'un peuple, histoire intemporelle et légendaire digne des plus grands récits de la mythologie. Tous les romans de Olivier Norek sont des réussites, l'auteur totalement impliqué dans le message qu'il souhaite à chaque fois passer. Après "Entre deux mondes", que je qualifie de reportage de guerre dans la jungle de Calais, il signe un nouvel opus remarquable et incontournable alors que des fous jouent les va-t-en guerre, prêts encore à sacrifier la population civile et des jeunes gens considérés comme de la simple chair à canon. Gratitude, monsieur Norek. Quatrième de couverture Le nouveau roman événement d'Olivier Norek. " Je suis certain que nous avons réveillé leur satané Sisu . – Je ne parle pas leur langue, camarade. – Et je ne pourrais te traduire ce mot, car il n'a d'équivalent nulle part ailleurs. Le Sisu est l'âme de la Finlande. Il dit le courage, la force intérieure, la ténacité, la résistance, la détermination... Une vie austère, dans un environnement hostile, a forgé leur mental d'un acier qui nous résiste aujourd'hui. " Imaginez un pays minuscule. Imaginez-en un autre, gigantesque. Imaginez maintenant qu'ils s'affrontent. Au cœur du plus mordant de ses hivers, au cœur de la guerre la plus meurtrière de son histoire, un peuple se dresse contre l'ennemi, et parmi ses soldats naît une légende. La légende de Simo, la Mort Blanc. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Éditeurs | EvanancesLittéraires

    Éditeurs Liste et sites internet des maisons d'édition citées Sélectionnez un éditeur Verso L'Oiseleuse de la Reine En lire plus .. De Borée Le Secret de Miette En lire plus .. Albin Michel Le Japon éternel En lire plus .. Élan Sud Lettre de Pénélope à Homère En lire plus .. Michel Lafon Les Guerriers de l'hiver En lire plus .. De Borée Une vérité qui change tout En lire plus .. City Éditions Le livre oublié En lire plus .. Albin Michel Hygiène de l'assassin En lire plus .. des femmes Antoinette Fouque Bénie soit ma langue Journal intime En lire plus .. Albin Michel Stupeur et tremblements En lire plus .. La contre allée La Morelle noire En lire plus .. Michel Lafon Dans les yeux de Méduse En lire plus ..

  • Cette nuit là | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Cette nuit là Linwood Barclay Belfond Noir 2 février 2011 438 pages, traduites par Marieke Surtel Thriller Chronique 18 juin 2017 Diabolique et addictif ! Impossible de lâcher ce thriller, le premier que je lis de cet auteur. Je me suis déjà renseignée pour trouver ses autres titres. Pourtant le début semble classique : Cynthia une adolescente sortie sans permission avec un mauvais garçon est retrouvée par son père Clayton Bigge saoule, et ramenée au bercail manu militari. Le lendemain matin elle se réveille après une nuit comateuse, mais elle est seule dans la maison, ses parents et son frère Todd sont absents. Elle s'invente des histoires pour ne pas s'inquiéter, part au lycée mais là elle apprend que son frère n'est pas venu en cours. La peur enfle, elle court chez elle, le vide.... Ils ont tous les trois disparu. 25 ans après nous retrouvons Cynthia participant au tournage d'une émission reprenant le drame. Le narrateur est Terry, c'est lui que nous allons suivre tout au long de ce vrai cauchemar. Déjà leur vie n'est pas facile tous les jours, le mal être de son épouse, sa paranoïa, ses cauchemars rendent le quotidien insupportable et a des conséquences psychologiques également sur leur fillette Grace. Celle-ci pour protéger ses parents surveille les météorites susceptibles de tomber du ciel comme autant de malheurs potentiels et de dangers possibles. Le 25ème anniversaire de cette nuit terrible se profile et pour tous l'ambiance est délétère et anxiogène. Pour tante Tess qui a élevé l'adolescente abandonnée et déboussolée, pour l'entourage aussi comme le patron de Terry, Torry. En plus la famille n'étant pas sur liste rouge et habitant le quartier d'enfance de Cynthia, le passage à la télévision de toute cette histoire est un déclencheur pour toutes sortes d'évènements. Le problème est que les incidents dont se dit victime son épouse appel téléphonique, mot, .....ne peuvent être réellement pris au sérieux. Terry est fatigué, ne sait plus qui croire..... Et il n'est qu'au début de sa peine. Un détective est engagé par le couple, il faut en sortir mais......à vous de découvrir la suite. Le doute et la suspicion au sein d'une famille est ce qui est le plus terrorisant, quand ceux qu'on aime ne sont peut-être pas ceux qu'on croit, quand tout semble n'être que le reflet de la vérité et non la réalité elle-même, quand on porte une culpabilité sur les épaules en raison d'une responsabilité qu'on endosse à tort comme les trois membres de cette famille qui ne savent comment réagir. Une ombre plane, et un mystère doit être résolu, il en va de leur subsistance psychologique. Terrifiant, ce thriller illustre parfaitement l'expression " l'enfer est pavé de bonnes intentions". La fin est magistrale et même si vous avez pu comprendre certains aspects de cette histoire, l'écrivain garde les meilleures cartouches pour les dernières pages. Très très bon livre bien retors et diablement bien construit et écrit. À lire absolument pour les accros du genre.... Il serait bien en film. Quatrième de couverture Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Evanances Littéraires | chroniques littéraires

    É vanances L ittéraires Évangeline Brunoy Chroniqueuse littéraire En savoir plus ... Petite fille, j'avais trois passions : dessiner, chanter, lire. Imaginer des mondes grâce à mes crayons, exprimer mes sentiments enfouis par la voix et la musique, m'échapper dans les livres, était vital, autant que de respirer. Je suis littéralement passée de Oui-Oui à "La chambre des dames" de Jeanne Bourin. Je souris en l'écrivant ... Liste complète des ouvrages lus et chroniqués Nous remercions les sites Babelio, Wikipedia et tous les éditeurs Auteurs Éditeurs Chroniques Nouvelles lectures L'Oiseleuse de la Reine historique En lire plus Les Guerriers de l'hiver historique En lire plus Bénie soit ma langue Journal intime journal intime En lire plus

  • Auteurs | EvanancesLittéraires

    Biographies d'auteurs Classement par prénom et nom Choisissez votre auteur Isabelle Duquesnoy « Isabelle Duquesnoy est la sœur du tant regretté Jean Teulé. » Le Parisien Diplômée d’histoire et de restauration du patrimoine, Isabelle Duquesnoy est l’autrice de romans historiques à succès, salués par la critique et récompensés par de nombreux prix : Les Confessions de Constanze Mozart (applaudies et préfacées par le prestigieux Mozarteum de Salzbourg), La Redoutable Veuve Mozart (prix des Musiciens, 2021), L’Embaumeur ou L’Odieuse Confession de Victor Renard (prix du Roman Saint-Maur en Poche, 2018 ; prix Passeurs d’encre de Bayeux, 2018), La Pâqueline ou Les Mémoires d’une mère monstrueuse (prix Lire en Poche de littérature française, 2023), La Chambre des diablesses (grand prix littéraire de l’Académie nationale de pharmacie, 2023). La Redoutable Veuve Mozart est en cours d’adaptation audiovisuelle. Titres chroniqués L'Oiseleuse de la Reine Accédez aux chroniques historique

  • 1795 | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires 1795 Niklas Natt och Dag Sonatine 9 février 2024 496 pages traduites par Rémi Cassaigne Thriller Historique Chronique 5 novembre 2023 « Cette nuit la neige a recouvert la prairie, Dans le silence blanchi,Le printemps se sent trahi... » Que s'est-il passé ce jour d'avril où soudain la neige s'est mise à recouvrir le monde ? Un monde de violence, glauque, terrifiant où nul enfant ne peut croire en la parole des adultes ?Qu'ont vécu les deux petites filles qu'étaient Dina et Judith, aujourd'hui femmes mûres, pour que toute leur existence en soit entachée, leur innocence détruite, leur avenir abimé. L'action se déroule entre les deux confinements ; Dina s'est réfugiée dans la vieille maison de famille persuadée de ne pas pouvoir supporter de nouvelles mesures sanitaires drastiques en ville. Bientôt et étonnamment, sa petite sœur s'annonce. Cela fait des années qu'elles ne se sont pas retrouvées dans cette demeure abritant bien des secrets de familles, où résonne encore l'écho des pleurs, cris et soupirs d'autrefois. La vie a été difficile pour les deux réfugiées, les relations amoureuses en particulier n'ont jamais été évidentes comme si quelque chose dans leur passé et dans celui de leurs ascendants les bloquait. Elles en ont suffoqué pendant près de cinquante ans mais, dans le contexte inhabituel de la pandémie, dans l'isolement qu'elles choisissent de vivre ensemble, peut-être pourront-elles enfin se parler, mettre des mots sur l'indicible, sur ce qu'il advint ce fameux jour d'avril blanc. Quant les pneus de leurs voitures sont crevés, le roman devient thriller psychologique et anxiogène. Coupées par choix des réseaux sociaux et des informations, elles se retrouvent au cœur d'une véritable tempête tant climatique qu'intime. Elles ne peuvent plus pratiquer la technique de l'évitement. Les deux femmes redeviennent enfants et se souviennent... Mais leur mémoire est-elle sûre ? Peuvent-elles s'y fier ? La quête de vérité est incontournable et commence alors que les éléments se déchaînent autour d'elles. Formidable roman sur la sororité et les silences étouffants de l'enfance. Je l'ai lu d'une traite tant l'atmosphère pesante et terrifiante est bien rendue, tant ce livre est remarquablement écrit. J'ai vraiment eu envie de serrer ces petites filles dans mes bras. Quatrième de couverture Dans un tête à tête imposé, deux sœurs convoquent leur passé, laissant ressurgir un drame de leur enfance. En pleine période de confinement, Dina et Judith Caravella décident de se retrouver dans l’ancienne maison familiale « La Sauvage », isolée du village et de ses habitants, peu bienveillants à leur égard. Elles mettent ce temps à profit pour grimper jusqu’au « château », une ruine de pierres, terrain propice à leurs jeux d’enfants et se retrouvent, bien malgré elles, emmurées dans une cave souterraine, en raison d’un orage ayant déclenché une avalanche et une forte coulée de boue jusqu’au bourg. Isolées, coupées du monde, elles se confient et tentent de se souvenir d’un tragique accident, ayant eu lieu en avril 1967. Elles avaient alors été contraintes de se joindre à une colonie sanitaire, en raison de leur état de santé et de l’ambiance délétère du foyer familial. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • La maison allemande | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires La maison allemande Annette Hess Actes Sud Octobre 2019 416 pages traduites par Stéphanie Lux Historique Chronique 24 novembre 2020 J'ai commencé ma lecture et n'ai pas pu m'arrêter. Ce texte complète le film « Le labyrinthe du silence » de 2014, axé sur l'équipe des procureurs depuis leur premières recherches en 1958 jusqu'aux condamnations de 1963 à Francfort, sauf celle de Mengele. Un film très classique, très factuel suivi, dans le coffret, d'un DVD de témoignages de survivants sidérants, bouleversants, sans recours à aucun pathos. « La maison allemande » nous permet donc de suivre le deuxième procès de 1963 à Francfort-sur-le-Main à partir d'un autre angle : le regard d'une jeune traductrice, Eva, que le hasard ou le destin va placer au centre de la tourmente. Ses parents sont restaurateurs dans un quartier populaire de la ville, elle a une sœur aînée, Annegret, infirmière auprès de nourrissons à l'hôpital, et un petit frère turbulent et craquant, sans oublier le teckel. Un tableau idyllique d'une famille normale qui pourtant est déjà en danger.... Les secrets des adultes de ce groupe vont être dévoilés malgré tous leurs efforts pour garder Eva dans l'ignorance. Celle-ci est mandatée par son agence pour remplacer en urgence un traducteur allemand-polonais auprès d'un procureur. Elle est assez mal reçue, surtout par un jeune homme, David Miller, assistant de nationalité canadienne, qui semble ne pas supporter les allemands. Plus habituée à manier le vocabulaire économique, la jeune femme peine à traduire la déclaration du témoin. Celle-ci est terrible bien qu'énigmatique pour Eva. Notre héroïne symbolise à elle seule la génération post guerre maintenue dans l'ignorance de ce qui s'est passé dans les camps de concentration entre autres Auschwitz-Birkenau. Cela m'avait profondément choquée au visionnage du film, je me demandais comment cela avait pu être possible. Mais c'est une réalité, leurs aînés, le gouvernement, ont tout fait pour mettre sous le tapis ce qui s'est déroulé depuis l'avènement de Hitler, les crimes commis au nom de la propagande nazie. Revenue chez elle, après cet épisode étrange et désagréable, elle retrouve sa famille et son fiancé, issu de la bourgeoisie, très collet monté, sévère, prude à outrance et taciturne dès que certains sujets sont abordés. Évidemment la presse s'empare de l'événement que représente le futur procès des criminels de guerre, hauts responsables ou employés au camps de concentration de Auschwitz. Eva est irrésistiblement attirée par les journaux, par ce qu'en disent les informations à la télévision... Mais un barrage se forme entre la jeune fille et ce procès, constitué de ses parents, sa sœur et son fiancé. Celui-ci se montre même très directif. C'est la goutte qui fait déborder le vase, Eva se propose comme interprète pour tout la durée du procès, profitant d'un problème administratif empêchant le traducteur polonais officiel d'arriver à temps. Eva se sent obligée de le faire, elle ne comprend pas pourquoi... Dès la lecture des actes d'accusation, encore dans le public, elle croit reconnaître sa voisine, elle se sent oppressée, en grand danger. Elle est horrifiée et révoltée par l'attitude des accusés. En fait, elle n'a pas le choix... Peu à peu, les témoignages des rescapés de cet enfer vont lever le voile sur des parties insoupçonnées d'elle-même. Aucun retour en arrière n'est envisageable. En parallèle, et c'est là l'intérêt de ce roman, nous suivons les autres protagonistes dans leur quotidien au restaurant, à l'hôpital, au siège de l'entreprise familiale pour le fiancé, et nous constatons des ravages que cette guerre, qu'il faut vite oublier, a fait dans la psyché de chacun. Nous mesurons les séquelles irréversibles, invisibles poussant certains à commettre des actes criminels. Et d'un roman historique déjà dense nous basculons dans un thriller où l'innocence est à nouveau en danger.... Qu'y a-t-il au bout de ce chemin ? Eva pourra-t-elle s'en relever ? Le silence et les mensonges n'étaient-ils pas préférables ? Qu'en est-il de la responsabilité de tout le peuple allemand ? Coupable, complice de l'horreur ? Et comment les juifs miraculeusement émigrés à l'étranger, dès les années 1930, réussissent-ils à vivre sachant ce qui s'est passé pour les leurs ? Comment chaque survivant peut-il se donner le droit de vivre, d'être heureux, lorsque tous les siens ont été massacrés devant ses yeux ? Un roman remarquable qui réussit à traiter avec empathie, justesse, délicatesse de tous ces sujets grâce aux choix judicieux de cette galerie de personnages divers tous rassemblés par ce procès de 1963. Incontournable ! Quatrième de couverture Best-seller dès sa parution, immédiatement traduit dans de nombreux pays, La Maison allemande nous fait éprouver le traumatisme et la révolte d'une génération qui a eu vingt ans dans les années soixante et s'est trouvée confrontée au refus de mémoire dans l'Allemagne de l'après-guerre. L'héroïne du roman, Eva, fille des propriétaires d'un modeste restaurant de Francfort-sur-le-Main, s'apprête à se lancer avec un jeune héritier de la ville quand débute le « second procès d'Auschwitz » (1963) où doivent être jugés les crimes des dignitaires nazis. Eva a suivi des études d'interprète, elle maîtrise la langue polonaise : le tribunal la contacte pour lui proposer d'assurer, durant les audiences, la traduction instantanée des dépositions que feront les survivants du camp. Ignorant tout de ce passé, bravant les vives réticences de ses propres parents et celles de son fiancé, Eva décide de suivre son instinct et d'accepter cette mission. S'ouvre alors devant elle le long chemin d'une prise de conscience qui engage sa famille, mais qui concerne également toute la société de son temps. Porté par un regard de cinéaste et mené tambour battant, ce roman captive par sa justesse, son efficacité, son empathie avec une jeune femme en pleine construction de son individualité, dans un pays où la reconnaissance du passé engage profondément l'avenir. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Plus loin que l'hiver | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Plus loin que l'hiver Isabel Allende Grasset 10 juin 2020 336 pages traduites par Jean Claude MASSON. Titre original « Más allá del invierno ». Policier historique Chronique 17 août 2020 « Au milieu de l'hiver, j'apprenais enfin qu'il y avait en moi un été invicible. » Albert Camus, « Retour à Tipasa », 1952, ( L'été, Gallimard, 1954) Qui mieux que Isabel Allende pouvait être capable d'écrire un roman mêlant : - La tragédie des ressortissants d'Amérique du Sud et Centrale cherchant à émigrer illégalement aux USA par le Mexique, leur vie misérable étant en danger dans leurs pays d'origine aux mains des gangs, trafiquants, mafieux... - L'Histoire du Chili, du Guatemala, du Brésil... - Une histoire d'amour et d'amitié touchante et enthousiasmante... - Le suspense d'un thriller sous forme d'une fuite en avant avec un cadavre dans le coffre d'une voiture... Le tout alternant passages bouleversants, terribles, insupportables, épiques mais aussi cocasses, drôles, tendres. Un trio improbable de deux sexagénaires, Lucía, la Chilienne universitaire invitée pour un semestre de conférences par Richard, le new-yorkais, son logeur et voisin, et Evelyn une jeune femme sans vrais papiers, timide, apeurée, arrivée d'une bourgade guatémaltèque dans des conditions dramatiques. Pour aider cette victime des circonstances, en pleine tempête de neige, le duo, formé d'une risque-tout à la langue bien pendue et d'un homme bougon, replié sur lui fuyant les autres par peur de souffrir, va prendre une décision incroyable, périlleuse les lançant dans un road trip dangereux. Cependant ce voyage sur les routes vers une cabane isolée près d'un grand lac va aussi être le déclencheur permettant à ses trois personnages en souffrance de raconter enfin leur passé dans trois pays d'Amérique du sud depuis les années 70 pour Lucía au Chili, la décennie suivante pour Richard à Rio de Janeiro, et le Guatemala de 2008 pour Evelyn. Ce livre est évidemment une des œuvres les plus personnelles de Isabel Allende par ce qu'elle retrace du martyre de ces populations piégées par des dictatures inhumaines... mais elle est également une réaction aux déclarations et décisions insupportables de Donald Trump dès son début de mandat présidentiel. L'américaine d'adoption toujours chilienne de coeur ne pouvait rester muette et ne pas s'exprimer par le biais de la fiction. Je suis certaine que nombres d'exilés, immigrés, réfugiés politiques se retrouveront dans ce roman inclassable. Malgré l'humour toujours présent, geste d'élégance suprême, j'ai lu ce roman comme un thriller historique et policier sous forme de road trip. Un livre pour réveiller les consciences qui ne le seraient pas, et un hommage vibrant à tous ces héros invisibles. Et puis, qu'est-il arrivé à la morte dans le coffre ? Qui l'a tuée et pourquoi ? Quatrième de couverture 'Chilienne expatriée au Canada durant la dictature de Pinochet, Lucía Maraz porte encore les profondes cicatrices de son passé. Elle ne s’est jamais tout à fait remise de la disparition de son frère, au cours des premières années du régime, et a également dû affronter un divorce et se battre contre le cancer. Mais lorsque, professeur invitée à l’université de New York, elle s’installe dans l’appartement au sous-sol du brownstone de son collègue, le professeur Richard Bowmaster, elle entame ce nouveau chapitre de sa vie avec entrain et optimisme. Plusieurs deuils ont plongé Richard Bowmaster, d’un tempérament opposé et rongé par la culpabilité, dans une profonde solitude qu’il ne supporte qu’en menant une vie monastique, se détournant le moins possible de la routine qu’il s’impose. Au cœur de la tempête de neige la plus importante que Brooklyn ait connu de mémoire d’homme, un banal accident de voiture aura pourtant raison de son ostracisme. Alors que Richard se retrouve face à la jeune femme – immigrée guatémaltèque sans papier – dont il vient de heurter le véhicule, il est contraint d’appeler sa locataire pour l’aider. Evelyn Ortega va alors leur révéler un secret qui les entrainera tous les trois plus loin qu’ils ne l’auraient imaginé, et entre confidences et révélations, liera leur destinée de manière inattendue. Plus loin que l’hiver est certainement l’un des romans les plus personnels d’Isabel Allende, mais c’est aussi un livre ancré dans l’actualité puisqu’il aborde les thèmes de la migration et des identités. Se jouant des clichés et des préjugés, de New York au Guatemala, en passant par le Brésil et le Chili des années 70, Isabel Allende livre une très belle histoire d’amitié et de rédemption." Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Le monde des hommes | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Le monde des hommes Pramoedya Ananta Toer ou Pram Zulma 2017 500 pages traduites par Dominique Vitalyos Historique Chronique 26 mai 2017 Premier tome du Buru Quartet. Raconté par Pram lors de son incarcération à la prison de Buru à ses codétenus en 1973 et écrit finalement en 1975.Que je suis en colère, révoltée et dans une grande tristesse à la fin de ce premier tome de la tétralogie consacrée par l'auteur à Minke son héros jumeau ! Comment imaginer que cet écrivain essentiel à notre culture universelle ait passé 17 ans enfermé, si j'ai bien compté, et avec le statut de prisonnier politique à vie ? Comment a-il eu la force de continuer à lutter par ses écrits et son engagement politique ? Né en 1925 décédé en 2006, 81 ans de cette vie inouïe de violence et de guerre incessante pour ce géant des lettres indonésiennes ! Cela m'inspire un respect et une admiration sans borne. Donc Ile de Java, 1898, sous domination coloniale néerlandaise. Minke javanais, journaliste et écrivain débutant, étudiant dans la célèbre école HBS, donc éduqué à l'européenne en raison de son extrême intelligence bien qu'« indigène », fait la rencontre d'une de ses compatriotes, Nyai Ontosoroh, concubine d'un blanc Hermann Mellema, et de leur fille métis Annelies. La société se compartimente entre les tout-blancs, les métis et les « indigènes » avec les mêmes interrogations, injustices et hiérarchie aberrante selon la couleur de peau, que dans tous les pays colonisés quelque soit le continent ou l'envahisseur. (là j'ai une pensée émue pour mes 5 cousins franco-ivoiriens pour qui le choix du noir ou du blanc s'est posé selon le pays où ils étaient pour se faire accepter). Les femmes vendues comme esclaves concubines par leurs familles, comme Nyai, sont inférieures à tous et même à leurs propres enfants sangs mêlés selon la loi néerlandaise. Le blanc peut reconnaître ses enfants mais leur mère ne sera jamais considérée comme telle par la justice blanche. C'est insupportable ! Ce récit est aussi celui de la destinée d'un peuple à travers celui de Minke, symbole vivant des javanais de la première moitié du XXème siècle.Les personnages de Jean Marais peintre français père d'une petite métis, de Magda Peters professeure de littérature néerlandaise en rupture avec le colonialisme de Amsterdam, de la famille de Minke traditionaliste et surtout de sa mère, figure courageuse d'un matriarcat déguisé, de Herbert de la Croix et de ses deux filles essayant d'aider Minke, ainsi que des amis ou élèves d'HBS, forment une galerie de portraits bouleversants et inoubliables. Page 303 un très beau discours de Magda quant aux origines métissées des européens, et page 404 « la notion de Nelanga désignant un sentiment de complète solitude au milieu de ses semblables comme s'ils étaient des étrangers. Lorsqu'on est conscient de supporter le même soleil, mais de subir seul la brûlure de son propre Coeur. » Histoire donc d'un éveil à l'amour, à la conscience nationaliste, avec le besoin irrépressible de changer le monde et de lutter pour la justice et la liberté font le terreau de ce livre et de toute l'oeuvre de cet auteur : témoignage incontournable et indispensable à notre humanité et notre humanisme. A noter le « Choix linguistique de Pram comme de son héros en passant du javanais féodal au néerlandais vecteur de modernité avant d'opter enfin pour le malais. »La traduction de l'indonésien par Dominique Vitalyos d'après la traduction initiale de Michèle Albaret-Maatsch. Quatrième de couverture C'est une longue et belle histoire que « Pram » racontait à ses compagnons de détention sur l'île de Buru. Une hiloire aventureuse et romanesque qui nous emmène à Surabaya, en Indonésie, au tournant du XXe siècle. Minke, jeune journaliste brillant et curieux de tout, y croise le devin d'Ontosoroh, la concubine d'un riche colon hollandais. Tous deux sont javanais et rêvent d'une liberté enfin conquise contre un régime de haine et de discrimination, celui des Indes néerlandaises. Deux personnages extraordinaires, aussi attachants que singuliers ― au regard d'un monde qui mûrit sa révolution... Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Là où chantent les écrevisses | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Là où chantent les écrevisses Delia Owens Seuil 2 janvier 2020 480 pages traduites par Marc Amfreville Historique Chronique 4 août 2020 Beau, très beau.... Magnifique traduction. « Va aussi loin que tu peux. Tout là-bas, où on entend le chant des écrevisses. » « Ça veut dire aussi loin que tu peux dans la nature, là où les animaux sont encore sauvages, où ils se comportent comme de vrais animaux... » « Poème de Amanda Hamilton : Mouette blessée à Brandon Beach Tu dansais dans le ciel, âmes aux ailes d'argent, Et tu éveillais l'aube de tes cris perçants. Tu suivais les bateaux, affrontais l'océan. Avant de capturer et de m'offrir le vent. Tu te brisas une aile, elle traînait à terre Griffant le sable blanc aux rives de la mer. Quand les plumes se brisent, on ne peut plus voler, Mais l'instant de la mort n'est pas encore fixé. Quand tu as disparu, je ne saurais dire où, La marque de ton aile est resté parmi nous Un cœur brisé hélas ne saura plus voler Mais l'instant de la mort n'est pas encore fixé. » Premier roman de Delia Owens qui connaît un succès phénoménal à près de soixante-dix ans...!!! C'est déjà suffisamment remarquable pour vous intriguer.Et lorsque l'on découvre sa biographie, on ne peut être que soufflé par cette trajectoire hors norme d'une femme qui va au bout de ses passions, amoureuse de la vie, de la nature, engagée dans la lutte pour la protection de notre planète et diablement douée dans maints domaines. Ce n'est pas le premier ouvrage de cette biologiste voyageuse, ni son premier succès éditorial, mais c'est sa première fiction. Chapeau bas ! En lisant les premières lignes, après avoir admirer la couverture, je pensais déjà avoir entre les mains un très beau roman naturaliste, ode à notre Terre et plus particulièrement à la région des marais de Caroline du Nord avec sa faune et sa flore foisonnantes et bruissantes de mille vies. Je pensais aussi que ce serait un magnifique récit d'amour, dramatique, poétique qui me ferait frissonner, rêver... Jerepensais"Ànosannéessauvages"deKarenJoyFawlerouauxtitresdePeterHeller,similairesen beautétantdans la forme que par le message universel et humaniste véhiculé. Cela aurait été parfaitement incomplet, si je n'avais gardé en tête le prologue, décrivant la découverte par deux gamins d'un cadavre au pied d'une tour de guet en 1969. Et là nous basculons dans un thriller policier et au final judiciaire comme peut les réussir un John Grisham. Tout est authentiquement beau dans ce roman, tout est d'une grande délicatesse et finesse d'analyse, d'une grande maîtrise, poésie, tout nous emporte jusqu'aux confins du monde où les sentiments sont d'autant plus forts et bouleversants qu'ils ne sont pas exprimés. Un livre également sur l'exclusion sociale de celle qui est différente, victime de la rumeur, en un temps où les noirs n'avaient aucun droit, où les femmes ne pouvaient entrer dans les bars, où tout n'était que carcan, apparence, bienséance hypocrite.Enfin c'est l'histoire d'une petite fille prise dans un étau, qui n'a rien fait de mal, qui sera abandonnée, maltraitée, supportant faim et solitude au coeur des marais où la nature en son entier, les oiseaux en particulier, vont devenir ses seuls compagnons, derniers barrages avant la folie. N'oublions pas Tate, compagnon de jeunesse et premier amour, et le couple afro-américain formé par le vieux Jumping et sa femme Mabel, parents de substitution.De magnifiques descriptions de paysages, des beautés de cette région vous attendent, ainsi qu'un réel suspense policier. Jusqu'à la dernière ligne vous douterez de vos déductions. La solution vous sera révélée d'une manière originale... L'eau, le ciel, le vent, les oiseaux et même un chat seront des acteurs essentiels à ce récit, insufflant de la force à notre héroïne afin d'affronter les tourments de sa jeune vie...Le parcours initiatique vers la liberté et la confiance de la Fille des marais, de Kya, deviendra le vôtre.Je n'ai pas de mots assez forts pour vous transmettre mon admiration et ma gratitude envers cette écrivaine qui a su ainsi embellir quelques heures de ma vie, sans oublier son traducteur Marc Amfreville. Ce roman a été adapté en film. Quatrième de couverture Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur « la Fille des marais » de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya n'est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent. A l'âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l'abandonne à son tour. La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie. Lorsque l'irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même... Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Le huitième livre de Vésale | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Le huitième livre de Vésale Jordi Llobregat Cherche Midi 7 avril 2016 624 pages traduites par Vanessa Capieu Thriller historique Chronique 5 avril 2017 Pour un premier roman, c'est un coup de maître, du coup j'attends avec impatience le second ; s'il est de la même facture, quel bonheur ce sera de le lire. Thriller historique, celui-ci a évidemment un double intérêt : Le récit policier génialement construit et l'histoire de l'anatomie et du père incontesté de cette science moderne André Vésale (1514-1564), contemporain de Copernic, à qui nous tous devons d'être soignés correctement au XXIème siècle. Sans lui, son courage, sa ténacité, pendant combien de temps les médecins auraient-ils encore appliqué les dogmes de Galien, faux et dangereux. Je vous laisse vous reporter à la biographie de ce grand homme que j'ai postée sur ma page. Ce livre est une course poursuite après un meurtrier aux méthodes horrifiques, s'appuyant sur le livre d'anatomie de Vésale (comprenant 7 livres sur 700 pages) et surtout un supposé huitième « Octavus Liber » , dans la Barcelone de 1888 et ses souterrains putrides, à quelques jours de l'ouverture de l'Exposition Universelle . C'est très marquant, ce passage entre ce XIXème siècle de l'industrialisation, des grandes découvertes et de l'électricité, de la déshumanisation des masses laborieuses au service du profit de quelques uns, et cet écrit du XVIème siècle d'une modernité et une prescience hallucinante au service de l'humanité. Le vrai plaisir aussi est de lire les descriptions détaillées des lieux les plus célèbres ou les plus inconnus de cette ville voici 127 ans. Un régal pour l'amoureuse de Barcelona que je suis. Daniel Amat revient donc en catastrophe à Barcelone après 7 ans d'absence, ayant reçu à Glasgow où il a refait sa vie, un télégramme lui annonçant la mort soudaine de son père l'éminent et respecté Don Alfred Amat i Roures. Celui-ci s'était converti dernièrement à la médecine des pauvres dans le quartier de la Barcelanota, mais également mettait tout en oeuvre pour retrouver un tueur de jeunes filles modestes de ce quartier, les laissant défigurées, brûlées, en lambeaux. La légende est vite répandue que ce serait une bête immonde la Gos Negra qui serait à l'origine de ces morts. Au sortir du cimetière, Daniel est abordé par un journaliste de faits divers au Correo de Barcelona, Bernat Fleixa, qui lui apprend que son père a certainement été assassiné et qu'il était assisté par un étudiant en chirurgie bien curieux et surdoué, Pau Gilbert. Daniel qui s'est littéralement enfui voici 7 ans de Barcelone après l'incendie de la maison familiale où ont péri sa fiancée et son frère Alec, dont il se sent encore responsable, revoit également Irène la soeur de sa fiancée lors des funérailles.... Daniel va donc devoir affronter sa propre histoire, rechercher la vérité sur ce qui s'est déroulé lors de l'incendie, et traquer avec l'aide de Fleixa et Gilbert un psychopathe monstrueux. C'est un Jules Vernes policier et moderne que vous offre Jordi LLobergat, à dévorer avec enthousiasme. Quatrième de couverture Barcelone, 1888. Quelques jours avant l'ouverture de l'Exposition Universelle, Daniel Amat, un jeune professeur d'Oxford, est de retour dans sa ville natale pour assister aux funérailles de son père. Il y apprend que ce dernier, médecin dans les quartiers pauvres de la ville, enquêtait sur les meurtres mystérieux de jeunes ouvrières. Leurs blessures rappelant étrangement un ancien fléau ayant sévi il y a bien longtemps, la ville est la proie de toutes les superstitions. À l'aide d'un journaliste et d'un étudiant en médecine, Daniel reprend les investigations et découvre bientôt que les crimes sont liés à un mystérieux manuscrit, œuvre d'un anatomiste du XVIe siècle, Vésale. C'est dans les galeries de tunnels souterrains qui courent sous la ville que Daniel mettra à jour l'incroyable secret qui hante Barcelone. Avec cette œuvre monumentale saluée par une critique unanime, véritable labyrinthe de mystères et d'énigmes, Jordi Llobregat signe un thriller historique qui fera date. Au-delà de personnages aux ambiguïtés multiples, et d'une construction diabolique, il nous fait véritablement ressentir l'âme d'une ville, Barcelone avant l'apparition de l'électricité, plus fascinante, sombre et baroque que jamais. Magistral ! Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

  • Une femme dans la guerre 1970-2016 | EvanancesLittéraires

    Éva a lu pour vous .. Chroniques littéraires Une femme dans la guerre 1970-2016 Christine Spengler Editions des Femmes Antoinette Fouque 31 août 2023 1 h 32 Autobiographie Chronique 20 septembre 2023 Enregistrement sous les directions éditoriale de Carmen Fernández et artistique de Francesca Isidori : Le coffret comprend un livre audio + un livret de 32 pages en couleur. « Le témoignage d'une des plus grandes photoreporters de guerre.» Mon conseil : écouter ces textes en regardant attentivement chaque photographie du livret.Cette voix, ce timbre et ce débit particuliers, nous donnent l'impression réelle que Christine Spengler est assise à côté de nous et raconte l'impensable, l'extraordinaire, le profondément humain, l'intime émergeant de l'Histoire. J'ai été particulièrement touchée, concernée par ces fragments de vie offerts ainsi par le biais de cet enregistrement précieux et singulier. Un destin hors du commun pour une spectatrice et actrice du monde, pour une combattante dont l'arme est son appareil photo brandi avec courage, panache, acuité, contre toutes les barbaries, les atrocités, les injustices ...De moments tragiques à pleurer surgit pourtant une poésie ineffable, un sourire triste mais aussi un sentiment de victoire sur le Mal, de revanche. Une mission accomplie pleinement : celle de donner un visage aux invisibles, aux êtres emportés dans la tourmente. L'omniprésence tutélaire également du frère aimé, disparu trop vite, nous brise le cœur. Le premier cliché donne le ton : deux combattants toubous, de dos, se donnant la main dans la palmeraie de Bardaï en partance vers une mort certaine ; geste de tendresse entre hommes immortalisé par la toute jeune femme qu'est alors Christine Spengler, au Tchad. Cette image aura valeur de révélation. Une vocation naît à cet instant éphémère et cependant éternel. Tchad en 1970, Irlande en 1972 et 1987, Viêtnam en 1973, le Sahara occidental de 1976 à 1981, l'Iran en 1979, le San Salvador et le Nicaragua en 1981, Beyrouth en 1982 et 1994, l'Irak en 2003....Enfin la jungle de Calais en 2016 où des peuples se retrouvent naufragés en enfer, où des colombes blanches tentent de s'envoler sur la toile d'une tente, œuvre d'un jeune migrant afghan : « Malgré sa détresse il a encore le courage de survivre. » La bravoure et les rires de tous ces hommes, femmes et enfants transparaissent dans chaque cliché de Christine Spengler. Et puis... un autoportrait comme un .... pied de nez. Rions, profitons et restons en vie : là est la victoire face à l'oppresseur, le dictateur, le criminel. Et aussi un habillage musical de toute beauté.Sublime. Gratitude. Quatrième de couverture Grand reporter de guerre, ayant eu à cœur de témoigner de ce qu’elle estimait être des « causes justes », Christine Spengler a pendant vingt-cinq ans parcouru un monde déchiré par des conflits. La photographe se sent en communion avec le deuil et la douleur du monde, surtout après le suicide de son frère Éric, auquel elle était profondément liée depuis l’enfance, et porte un regard sensible et particulier, celui d’une femme qui, au plus profond du drame, voit la vie continuer malgré tout. Dans cette réédition augmentée de l’ouvrage paru chez Ramsay, Christine Spengler raconte comment une rencontre va transformer son regard sur le monde. C’est alors le temps du retour dans des pays en paix où la guerre a laissé des traces, mais la vie recommence... en même temps que continuent les voyages dans de nouveaux lieux déchirés par les conflits. Une femme dans la guerre de Christine Spengler est devenu un film : Moonface, una mujer en la guerra de Xavi Herrero et Lucia Ortin Boetti. Sa première diffusion est prévue en janvier 2019 au festival Ibiza cinefest à Ibiza. Voir la bande annonce. Précédent Suivant < Retour < Vers les auteurs < Vers les éditeurs

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