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Éva a lu pour vous ..

Chroniques littéraires

Moi, ce que j'aime, c'est les monstres

Emil Ferris

Monsieur Toussaint Louverture

2018

416 pages

Roman Graphique

Chronique

23 novembre 2019

Titre original « My favorite thing is monsters, volume 1 », traduction de Jean-Charles Khalifa, lettré par Amandine Boucher, retouché par Jimmy Boukhalfa de Labogravure.... Et édité par Dominique Bordes, assisté de Claudine Agostini, Sylvie Dossou, Lucile Foucher, Xavier Gélard, Dominique Hérody, Emmanuel Justo, Romain Parrat, Jean-François Sazy, Hugues Skene et Antoine Tanguay. Retour sur Eva Impressions littéraires :


« Cette œuvre magnifique mesure 204 MM. De large sur 267 de haut et compte 416 pages. Elle est le résultat d'une expérience de laboratoire composée de 42% de mystère, 18% de fiction historique, 6% de critique sociale mordante, 10% d'humour et de 3% de thriller surnaturel. Elle est aussi faite de nombreux cœurs qui battent et battent encore, de milliers de crocs prêts à mordre, de puissantes sensations souterraines et d'un appétit féroce pour la vie. »


Emil Ferris nous dit : « Nous recevons du vaste monde tout au long de notre existence, et de la lumière dans laquelle nous avons baigné est tout ce que nous avons pour créer notre lumière intérieure. »


Avant de rédiger mon avis sur l'oeuvre extraordinaire de Emil Ferris, je fais une OLA d'honneur à la maison d'édition Monsieur Toussaint Louverture, à toutes les personnes passionnées et hautement investies qui ont permis que cette merveille paraisse sous nos yeux écarquillés..c'est dit, raison pour laquelle j'ai recopié tous les noms trouvés en fin d'ouvrage.


Un éditeur exceptionnel pour une auteure, dessinatrice unique, à part, fantastique. Je pourrais vous recopier la troisième de couverture vous retraçant le parcours incroyable de cette artiste, mais non, à vous d'ouvrir ce roman graphique hommage à Maurice Sendak, dessiné au stylo bille, parfois colorié.... Le trait est énergique, je dirais même énergétique, magique en tous cas....


Si ce livre est le symbole de la guérison fabuleuse de Emil Ferris, je vous le répète à vous de lire sa biographie, il est aussi celui de la pureté gagnant la bataille contre l'obscurité.


Les thèmes abordés dans ce scénario, situé dans les années 60 principalement, avec des flashbacks entre 1920 et 1944, entre Chicago et l'Allemagne, sont d'une violence inouïe, d'une gravité extrême... Cependant, comme l'héroïne est une enfant à l'imagination débridée, imperméable à la laideur, se mouvant dans son monde fait de magie, de surnaturel, d'amour infini, de bonté, de pureté, de bienveillance, comme cette gamine s'imaginant elle-même sous les traits du monstre échappé du livre de Maurice Sendak, aimant également tous les autres monstres, ne craignant en rien leur monstruosité, leur défaillances, leurs imperfections humaines, alors grâce à cette guide, cette narratrice, tout passe, tout nous émeut, tout nous émerveille et fait écho en nous.

Roman historique, policier, sociétal, familial, politique, poétique, unique, à prendre, laisser, reprendre indéfiniment pour le plaisir des yeux et pour régénérer le cœur...

Une petite fille, Karen, double de Emil, déjà tellement différente, qui mettra toute son intelligence et son courage à découvrir la vérité sur la mort de sa voisine Anka Silverberg au destin si cahotique, sur sa famille ; ainsi elle parcoura un chemin initiatique vers l'acceptation d'elle-même


Je n'ai pas tout compris à la fin concernant les secrets de famille... Donc je le relirai plus tard. Je vous conseille de tout regarder, tout lire, tout détailler car tout est important....

Magistral... somptueux livre magique et grave...

Un magnifique sourire teinté de nostalgie et de tendresse....

Quatrième de couverture

Journal intime d'une artiste prodige, Moi, ce que j'aime, c'est les monstres est un kaléidoscope brillant d'énergie et d'émotions, l'histoire magnifiquement contée d'une fascinante enfant au cœur de Chicago en ébullition des années 1960.
Dans cette œuvre magistrale, tout à la fois enquête, drame familial et témoignage historique, Emil Ferris tisse un lien infiniment personnel entre un expressionnisme féroce, les hachures d'un Crumb et l'univers de Maurice Sendak.

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