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Éva a lu pour vous ..

Chroniques littéraires

Le bonheur n'attend pas

Jojo Moyes

Hauteville

3 juin 2019

576 pages traduites par Claire Allouch

Roman Feelgood

Chronique

24 septembre 2020

Cinquième roman de cette écrivaine que je lis avec plaisir et intérêt, faisant renaître mon premier enthousiasme lors de la lecture de « Les yeux de Sophie » .


Vivre son existence sur un mensonge, construire son couple sur du vent parce que votre famille, pour de bonnes raisons, ne vous a pas raconté la vérité sur votre venue au monde n'est pas une sinécure.... Et tant que la lumière n'est pas faite, ce sont les ténèbres qui vous immobiliseront, vous empêcheront de suivre votre chemin.


C'est un des thèmes centraux de ce récit typiquement anglais, sachant mêler drame, romantisme, douce ironie, autodérision et romanesque.


L'autre thème primordial est la naissance : l'acte d'enfanter dans ce qu'il a de plus beau et de plus dangereux, pendant l'accouchement lui même, et ensuite ses conséquences heureuses ou dramatiques sur une mère, sur une famille, un couple...

Toute venue au monde n'est pas un moment de joie, il peut être synonyme d'abandon, de cœur déchiré par la séparation, par le deuil, par l'incapacité matérielle à accompagner l'enfant au-delà de sa naissance.


Une situation vécue aujourd'hui encore dans des pays où règnent la pauvreté, écho de celle qui fut et perdure dans nos pays dits favorisés.


Une troisième question est aussi posée quant à la culpabilité que ressentent les femmes souhaitant également faire carrière.... Comment en plus être mère ?


D'Argentine à la bonne société d'une petite ville provinciale anglaise, Jojo Moyes réussit encore, comme Jane Austen en son temps, à dresser le portrait d'une jeune femme sans modèle maternel acceptable en tête, incapable de s'arrêter à un projet, sans place réelle, perdue, malheureuse, se sentant inadaptée et misérable, jusqu'à ce qu'un projet de boutique voit le jour. Alors la porte enfin ouverte laisse entrer des réponses, des êtres plus cocasses et attachants les uns que les autres et surtout, une messagère de vérité, un ange gardien, Jessie.


J'ai aimé ce nouvel opus, je m'y suis retrouvée comme je pense nombre d'entre nous, femmes et hommes s'y verront.

Quatrième de couverture

Pur produit des années soixante, Athene Forster n'est pas pressée de se marier. Cette jolie fille trop gâtée est devenue une jeune femme aussi capricieuse qu'imprévisible, et elle multiplie les écarts de conduite. Aussi ses parents accueillent-ils avec soulagement la nouvelle de son mariage avec Douglas Fairley-Hulme, héritier de bonne famille. Mais à peine deux ans plus tard, la rumeur court qu'elle a une liaison, et le scandale la rattrape.

Trente-cinq ans plus tard, Suzanna Peacock s'efforce de vivre une vie aussi paisible que celle de sa mère a été tumultueuse. Elle s'installe à la campagne avec son mari, Neill, qui espère fonder une famille avec elle, et ouvre un café où elle vend des objets vintage. Les rencontres inattendues qu'elle va faire dans cette petite ville vont apporter bien des réponses aux questions qui la hantent...

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