top of page
IMG20230707173456_edited.jpg

Éva a lu pour vous ..

Chroniques littéraires

Le Bon Sens

Michel Bernard

Editions De La Table Ronde

3 janvier 2020

208 pages

Historique

Chronique

30 avril 2023

Version illustrée des oeuvres de Jean Fouquet P

rix Vialatte - Prix de l'Académie française Maurice Genevoix - Prix Terre de France -

Grand Prix catholique de littérature - Prix Fulbert de Chartres. Lecture du début de cet ouvrage enregistrée en vidéo sur Eva Impressions littéraires et Eva Résonances littéraires :


« L'honneur, le bon sens, l'intérêt supérieur de la patrie... » Charles De Gaulle, Message radiodiffusé du 22 juin 1940


« ...tous hommes n'ont pas bon sens rassis... »

François Villon, Épitaphe


Et heureusement que tous les témoins de l'infamie que fut le procès à charge de Jeanne d'Arc n'ont pas perdu tout sens de l'honneur, tout sens de la vérité et de la justice.

Guillaume Manchon, notaire à Rouen, en cette fin d'août 1449, est de ces êtres qui ne supportent pas le travail mal fait, les anomalies, les fautes, les mensonges qui pourraient jalonner les minutes d'un procès- verbal sous sa responsabilité. Ce sont souvent les invisibles, comme cet homme œuvrant en toute discrétion dans l'ombre de la librairie archiépiscopale, qui font la différence, qui mettent sous la lumière les crimes des autres.


Accusée d'hérésie, condamnée au bûcher par l'Eglise collaborant avec les Anglais, Jeanne d'Arc fut sacrifiée sur l'autel du pouvoir de certains et oubliée en raison de la lâcheté coupable de celui qui pourtant lui devait tout.

Mais, ironie du sort, l'acte de condamnation n'entache pas que l'honneur de la jeune fille et de sa famille mais aussi celui de Charles VII, l'amnésique : si Jeanne est hérétique alors son sacre à Reims n'est qu'une vaste comédie et son règne une bouffonnerie.


Fort de l'amour d'Agnès Sorel, Charles VII est devenu un autre homme plus sûr de lui car se sentant aimé.... Déjà en 1435, quatre ans après la mort de Jeanne, alors que les anglais sont presque tous morts ou repartis sur leur île, l'on s'inquiète de mettre en ordre les archives et le compte rendu des évènements ayant mené à l'assassinat de la Pucelle. Un certain Thomas de Courcelles est diligenté à Rouen pour relire et compléter avec Guillaume Manchon le fameux procès-verbal. Thomas de Courcelles qui a l'oreille du roi mais fut juge au procès. Or, certaines informations contenues dans ce document sont explosives...


Commence alors un thriller politique de quatorze ans, passionnant, incroyable, jusqu'à la réhabilitation totale de la jeune femme sans laquelle la Guerre de Cent Ans ne se serait pas terminée ainsi. À lire absolument ! Vous allez frissonner...

Quatrième de couverture

Novembre 1449, dix-huit ans après la condamnation pour hérésie de Jeanne d’Arc, Charles VII chasse les Anglais de Rouen. La fin de la guerre de Cent Ans est proche : il faut achever la reconquête du territoire, panser les plaies des provinces dévastées et réconcilier les partis engagés dans la guerre civile. Promettant le pardon et l’oubli, le roi ordonne pourtant une enquête sur le procès de 1431. Malgré la résistance d’une partie de l’Église et de l’Université, quelques hommes opiniâtres, rusant avec la raison d’État, vont rechercher preuves et témoins pour rétablir la vérité, le droit et l’honneur de la jeune fille.
Après Le Bon Cœur, Michel Bernard relate l’histoire d’une poignée d’hommes en quête de justice. Bouleversés par la parole qu’ils découvrent dans les actes du procès, ils conduiront Charles VII à rendre à Jeanne un peu de ce qu’elle lui a donné.
Chez cet homme insaisissable qui fut un grand roi, ils feront jouer au bon moment le bon ressort. Il a le visage d’Agnès Sorel, la beauté morte fixée par Jean Fouquet.

bottom of page