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Éva a lu pour vous ..

Chroniques littéraires

Journal d'une pétasse au volant

Anne-Charlotte Laugier

Ramsay

28 avril 2020

128 pages

Roman

Chronique

13 juin 2020

Après avoir animé pendant huit ans un blog « Charlotte au volant », l'auteure poursuit son aventure par l'écriture de ce premier roman, court, reprenant les thèmes déjà évoqués dans ses précédentes rubriques.


C'est drôle, caustique, juste, parfois caricatural certainement intentionnellement, sans concession avec les hommes mais aussi avec l'héroïne de ces pages : une vraie pétasse en effet, amusante, énervée, en colère, à la langue acérée, méchante ou justifiée, touchante, tête à claques ou émouvante , analysant sa situation de femme bourgeoise avec acuité, intelligence, exagération, mauvaise foi. En bref, une femme imparfaite dans un monde paternaliste et misogyne.


Mère d'une adolescente typique, épouse découvrant qu'elle est cocue, excédée par son boss, se posant en cheffe de gang formé avec ses copines, adulescente de quarante ans victime consentante des modes et des apparences ( exit les grosses et les pauvres !!!), le moins que l'on puisse dire c'est que cette femme n'est pas très politiquement correcte, et Dieu que la description est juste... Je revois une galerie de nénettes quarantenaires que j'ai vite fui se déclarant libérées et pourtant ....


Alors pour reprendre la main, elle choisit de saisir le volant d'une nouvelle voiture achetée avec la carte bleu du mari peu élégant.... Elle embarque au passage son mini-moi, sa fille, vers une destination inconnue.

Va-t-elle se réinventer, se regarder en face, se venger, s'en sortir.... ?

Léger mais pas tant que cela, le lire au premier degré serait dommage...

Une récréation qui fait du bien recadrant mine de rien les priorités....

Quatrième de couverture

« Mais pourquoi une pétasse au volant serait plus pétasse qu’une pétasse à pied ? Parce qu’une voiture protège de tout : des autres pétasses encore plus pétasses, des hommes à petit cerveau et grosse auto, des flicaillons tatillons et des passants envahissants. Dans son cocon, la pétasse est enfin elle-même, libérée des turpitudes, c’est du moins ce qu’elle s’imagine.

Chanteuse à tue-tête (souvent), romantique (un peu), vulgaire (parfois), maman (quand il faut) et mécano (le moins souvent possible), elle vit sa voiture et la transforme selon son humeur et sa météo personnelle. Tour à tour salon de coiffure, alcôve amoureuse, salle de concert, bureau ou bistrot avec les copines, son auto est le décor de sa vie et de ce roman qui aborde, sur un ton humoristique, des problèmes qui vont bien au-delà de l’anecdote. »

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