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Éva a lu pour vous ..

Chroniques littéraires

De plume et d'ailes

Ella Balaert

des femmes Antoinette Fouque

Le 2 mai 2024

204 pages

Essai

Chronique

3 mai 2024

J'ai été :

Sidérée, éblouie, réjouie, passionnée, bluffée, réconfortée, instruite par ce texte brillant, pertinent, drôle, percutant, courageux....

Pourquoi ? 


Parce que je travaille artistiquement depuis 2011 sous pseudonyme, et que mes employeurs ont parfaitement accepté ce changement de nom. 

Peut-être ont-ils été rassurés de retrouver une femme plus sereine et devenue elle-même grâce à ce subterfuge bénéfique et indispensable. 

Je n'ai pas pris un pseudo contre qui que ce soit ou pour renier ma famille et mes parents même s'ils le méritaient. Non, j'ai fait cela pour moi, pour être capable de me remettre dans la lumière sans paniquer, pour n'avoir aucune valise à porter, pour atteindre l'essence de mon être.


Et en effet, je me suis retrouvée dans ce livre et les portraits ciselés ou réflexions poussées,  d'une grande acuité et perspicacité, offerts par une autrice ayant longuement réfléchi et s'étant parfaitement documenté sur cette question. Nous croisons les chemins d'écrivains, artistes, hommes ou femmes, célèbres ou moins visibles, nous suivons l'analyse toute en finesse de Ella Balaert quant à ce phénomène, nous découvrons les jugements portés par la postérité ou les contemporains, familles, proches, sur celles et ceux recourant à ce moyen de se masquer pour peut-être mieux se révéler. 


J'ai noté toute une série de pages dont j'ai souligné des passages pour vous les recopier et puis non, car votre lecture sera forcément subjective et donc, ce qui m'a sauté aux yeux ne concerne que moi. 


De plus la forme ludique d'abécédaire ajoute un aspect joyeux à cet essai intelligent en une époque où tout n'est qu'apparence et mensonge, où pourtant la quête de soi est toujours le but de nos vies. 


Quatrième de couverture

Écrire sous pseudonyme est une question de liberté, d’envol, de renaissance.

Mais parvient-on à échapper à un destin ?

Ella Balaert nous livre dans ce texte, malicieux et émouvant, ses réflexions sur les notions de masque, d’origine, de racines, d’identité. De plume et d’ailes raconte 30 ans de vie sous pseudonyme de l’autrice, sous forme d’un abécédaire original dans lequel se croisent confessions autobiographiques, éclairages historiques, fiches pratiques, témoignages et réflexions. La forme courte du fragment permet de piocher ce que l’on souhaite dans ces petits textes. À partir de cas concrets, le sien ou d’autres, Ella Balaert s’interroge : pourquoi prend-on un nom de plume ? De Romain Gary à Stendhal en passant par… Ella Balaert !

De celle qui porte le nom de ton enfance et de celle qui choisit le nom de ta plume, laquelle vit, et laquelle joue la comédie de la vie ? Laquelle met en scène l’autre, et laquelle met en mots ?

Ta vraie vie se joue-t-elle derrière le rideau – tandis que ton fantôme s’agite sur la scène devant des fauteuils vides ? Qui ne connaît la clairvoyance des aveugles et l’aveuglement des bien-voyants ?

C’est bouche fermée que tu parles le mieux. E.B.

Avec le concours du CNL Centre National du Livre.

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